« Conséquemment, lorsque l’araignée perçoit que le fil est assez long pour exercer une force ascendante (force que l’araignée ressent lorsqu’il l’entraîne vers le point [e]), elle lâche le fil [bc] (fig. 4) et, agrippée au fil [de], remonte et flotte dans l’air avec lui. »
Jonathan Edwards a à peine vingt ans lorsque, au début du XVIIIe siècle, il s’envole dans cette lettre, accroché au fil de sa passion, l’arachnophilie, et nous explique comment, toutes dépourvues d’ailes qu’elles sont, les araignées (certaines araignées), s’envolent. Les éditions des Grands Champs redonnent vie à ce texte, entre science et poésie, dans sa collection Inframince.
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