Je viens de terminer la lecture de Mauvais œil, de Marie Van
Moere, aux éditions les Arènes. C’est un roman noir et corse, ou
corse et noir. Un de ces romans dont il ne faut pas raconter
l’histoire. L’attention portée aux personnages y est
essentielle, ils sont nombreux, et nombreux aussi à venir au premier
plan, à leur tour, en focalisation interne. A chacun sa morale,
clairement, crûment. Il y a dans cette égalité de traitement des
personnages quelque chose qui me touche beaucoup. Je n’en dirai pas
davantage, sauf qu’il est à lire, et que la photo qui l’illustre
n’a rien de corse : c’est la vue de la table où ce roman a
été écrit et où je me suis assis moi-même, pour mettre la
dernière main à Seule la nuit tombe dans ses bras
(et même commencer celui qui paraîtra en octobre si le virus veut
bien) : autrement dit en résidence à la Maison De Pure
Fiction.
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