Il me reste à trouver un nouvel éditeur puisque Melville n’existe
plus mais je me souviens que ça me tracasse moins. Je lis beaucoup,
et notamment mes contemporains. J’ai noté (notamment) dans le
Carnet vert Il y a de de Gabriel Bergounioux (donc j’avais
déjà lu Il y a un), Pas Billy the Kid de Julien
d’Abrigeon, Océan Pacifique de Hubert Mingarelli, Manière
d’entrer dans un cercle & d’en sortir de Pascale Petit,
Bleu horizon de Danielle Auby, Déplacements de Marie
Cosnay, Faits II de Marcel Cohen, Maîtres et serviteurs
de Pierre Michon, Tryphon Tournesol et Isidore Isou d’Emmanuel
Rabu, Hoffmann à Tokyo de Didier da Silva… Il n’y a pas
là-dedans un livre qui ne soit pas au moins très bon. Le paysage
littéraire est mal balisé, c’est vrai, mais le lecteur vraiment curieux peut quand même s’y retrouver.
J’en
profite aussi pour réécrire le début de Monsieur Le Comte au
pied de la lettre, pour modifier la temporalité dans Liquide,
pour écrire un nouveau début à Mémoires des failles. Tant
qu’un livre n’est pas publié, il n’est pas terminé. J’écris
aussi une nouvelle, une fois n’est pas coutume : Révolution.
On peut la lire dans l’édition 2015 de la revue The Black Herald,
en français et en anglais, dans la traduction de Rosemary Lloyd. Et
puis je termine le premier jet du livre qui devrait ne pas être le
prochain à paraître chez Quidam, mais le suivant. Oui, la
temporalité est une chose compliquée.
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