jeudi 2 avril 2020

Écrire et publier ou pas (30) (2007)


Il me reste à trouver un nouvel éditeur puisque Melville n’existe plus mais je me souviens que ça me tracasse moins. Je lis beaucoup, et notamment mes contemporains. J’ai noté (notamment) dans le Carnet vert Il y a de de Gabriel Bergounioux (donc j’avais déjà lu Il y a un), Pas Billy the Kid de Julien d’Abrigeon, Océan Pacifique de Hubert Mingarelli, Manière d’entrer dans un cercle & d’en sortir de Pascale Petit, Bleu horizon de Danielle Auby, Déplacements de Marie Cosnay, Faits II de Marcel Cohen, Maîtres et serviteurs de Pierre Michon, Tryphon Tournesol et Isidore Isou d’Emmanuel Rabu, Hoffmann à Tokyo de Didier da Silva… Il n’y a pas là-dedans un livre qui ne soit pas au moins très bon. Le paysage littéraire est mal balisé, c’est vrai, mais le lecteur vraiment curieux peut quand même s’y retrouver.
J’en profite aussi pour réécrire le début de Monsieur Le Comte au pied de la lettre, pour modifier la temporalité dans Liquide, pour écrire un nouveau début à Mémoires des failles. Tant qu’un livre n’est pas publié, il n’est pas terminé. J’écris aussi une nouvelle, une fois n’est pas coutume : Révolution. On peut la lire dans l’édition 2015 de la revue The Black Herald, en français et en anglais, dans la traduction de Rosemary Lloyd. Et puis je termine le premier jet du livre qui devrait ne pas être le prochain à paraître chez Quidam, mais le suivant. Oui, la temporalité est une chose compliquée.






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