lundi 14 mai 2018

Grève de la faim est-il préférable à Désir d'être en pension ?


Le duo Monomère & Maxiplace appartient à la catégorie des Minizup et Matouvu, petits maigres, gros ventres, clown qui appuie sur le nez de son camarade, tire sur l'élastique de son chapeau.

Quand les dépareillés se démodent (Patron/Secrétaire, Prof/Étudiante), il faut explorer d'autres séductions, une maîtresse récente plus jolie que l'ancienne, un peu plus riche, un amant à qui ne manque aucune dent. La jupe short ne tient pas, même chez les bourgeois monospaces des Yvelines, dont la morale catholique exclut la monoparentalité.



En 2016, la famille Fillon retrouve une France déboussolée, provinciale, en loden. La messe du dimanche ne figure pas dans mon jeu, ni la tête blonde des petits garçons (oreilles dégagées). Les jupettes bleu marine, non plus.

La famille Citoyenne a dispersé ses enfants dans la masse des électeurs : rejetons récalcitrants, filles de la semaine et fils du samedi (la valise dans l'entrée).

Pourquoi le vocabulaire lié au divorce est-il militaire ?

Garde alternée, garde à vue, pension alimentaire...

Grève de la faim est-il préférable à Désir d'être en pension ?

Véronique Pittolo, Monomère & Maxiplace, éditions de l'Attente, 2018.



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