Le
duo Monomère &
Maxiplace
appartient à la catégorie des Minizup
et Matouvu,
petits maigres, gros ventres, clown qui appuie sur le nez de son
camarade, tire sur l'élastique de son chapeau.
Quand les dépareillés se démodent (Patron/Secrétaire,
Prof/Étudiante), il faut explorer d'autres séductions, une
maîtresse récente plus jolie que l'ancienne, un peu plus riche, un
amant à qui ne manque aucune dent. La jupe short ne tient pas, même
chez les bourgeois monospaces des Yvelines, dont la morale catholique
exclut la monoparentalité.
En
2016, la famille Fillon
retrouve une France déboussolée, provinciale, en loden. La messe du
dimanche ne figure pas dans mon jeu, ni la tête blonde des petits
garçons (oreilles dégagées). Les jupettes bleu marine, non plus.
La
famille Citoyenne
a dispersé ses enfants dans la masse des électeurs : rejetons
récalcitrants, filles de la semaine et fils du samedi (la valise
dans l'entrée).
Pourquoi le vocabulaire lié au divorce est-il militaire ?
Garde
alternée,
garde à vue,
pension
alimentaire...
Grève
de la faim
est-il préférable à Désir
d'être en pension ?
Véronique
Pittolo,
Monomère & Maxiplace,
éditions de l'Attente, 2018.
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