Quand on a le sentiment
d'avoir vraiment réussi un livre (pour autant que réussir
ait un sens), on aimerait bien mais on ne peut même pas vraiment en
être fier. Au contraire, on se sent tout petit à côté ; on
appréhende l'avenir. On ne fait pas son fier, quoi.
N`est-ce pas parce`que l`écrivain a aujourd`hui toutes les raisons de se relativiser face au déluge littéraire ambiant. Qu`il ait ou non l`impression d`avoir "réussi" son livre, difficile de ne pas en etre conscient: la vie de sa création est de plus en plus éphémere. /jean morat
RépondreSupprimerEtre tenu à refaire aussi bien pourrait lui sembler bien vain.
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