Donc
vous avez bien compris que non seulement l'extrait ci-dessous ne sera
pas dans le roman à paraître en février, mais qu'il n'y a
strictement rien de commun entre ce passage et le roman annoncé :
ni dans le ton, ni dans le style ni dans le sujet. En tout cas moi je
n'ai rien vu.
C’est en revenant dans ma peau que j’ai remarqué quelque chose
d’inhabituel : j’avais peur du noir. Ce noir n’avait
pourtant rien de bien effrayant. Alors j’ai consulté mes traits de
caractère et j’ai constaté que je n’étais pas seulement amical
comme je le croyais jusqu’à présent, j’étais aussi lâche. Ça
ne m’a pas plu, d’être lâche. Je n’avais pas prévu ça. Bien
sûr, l’imprévu est prévu, et heureusement car sinon ma vie ne
vaudrait pas la peine d’être vécue. Mais tout de même, à quoi
cette lâcheté va-t-elle bien pouvoir me servir ? Je n’ai
aucun besoin d’être lâche. La lâcheté ne me sera d’aucune
utilité dans le projet qui est le mien. Je ne pense pas qu’elle
soit d’une grande nuisance non plus, mais tout de même, elle prend
la place d’un autre trait de caractère plus nécessaire. D’autant
plus que je n’ai toujours pas le sens de l’humour, qui me serait
bien plus utile.
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