Terminus radieux d’Antoine
Volodine vient d’être récompensé par le Prix Médicis. Cette improbable nouvelle
est avérée. Maintenant que j’y repense, ce prix littéraire qui risque de finir
par mériter son qualificatif s’était déjà distingué il y a deux ans en
distinguant Féerie générale d’Emmanuelle Pireyre.
Le passage obligé de mes Hublots
sur cette nouvelle plateforme a ceci de positif qu’elle m’autorise plusieurs
libellés par billet, ce qui m’a donné l’occasion de rassembler dans une même catégorie
tous mes billets ayant trait à la représentation de la littérature – car à mes
yeux ce n’est pas la littérature qui est en crise dans notre pays mais sa
représentation. Une série de billets plus noirs que doux auxquels celui-ci viendra
donner un radieux contrepoint.
Car Terminus radieux, tout
de même, quel bonheur ! (Je parle de sa lecture, hein. J’en parlais ici
même, d’ailleurs, rappelez-vous.) (Et plus récemment, pendant qu’on y est, des
relations qu’entretient ce grand roman avec la petite byline d’Elli Kronauer :
Ilia Mouromietz et le rossignol brigand.)
Quand j'ai su j'ai aussitôt pensé à vous et que vous seriez content. Je l'étais, le suis, aussi. Distinguer Volodine c'est chapeau au jury du Médicis et j'espère que cette distinction s'est faite pour les bonnes raisons. C'est-à-dire pour la littérature.
RépondreSupprimerJ'espère aussi.
SupprimerC'est marrant, chaque fois qu'il est question de "Féérie générale" d'Emmanuelle Pireyre (que je n'ai pas lu), je vérifie qu'il ne s'agit pas de "Rêve général" de Nathalie Peyrebonne (lu celui-là).
RépondreSupprimerJe les confonds sans arrêt.
A ne pas confondre non plus avec Foire internationale d'Emmanuelle Pireyre aussi, qui mérite aussi la découverte : http://hublots2.blogspot.fr/2013/02/heureusement-que-lascenseur-est-lent.html
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