vendredi 26 octobre 2012

ouvrir la page l’œil neuf

« C’est là qu’il convient d’expliquer que les termes de littérature « expérimentale » ou « exigeante » – en ce qu’ils semblent constituer un pré carré difficile à atteindre –, chers à certains critiques, à certains vendeurs, sont d’une totales absence d’efficience. Lire les Dépôts de savoir & de technique n’est pas compliqué, ne requiert pas de compétence particulière. Peut-être faut-il simplement accepter de se laisser surprendre, ne pas céder à ses réflexes de lectures mais, au contraire, ouvrir la page l’œil neuf, l’esprit disponible. Dans Tout le monde se ressemble, Emmanuel Hocquard explique très bien ce léger déport de la pensée à accomplir, rappelant qu’accéder à l’intention du créateur n’a pas grande importance – et c’est une démarche impossible à accomplir, souvent opaque pour l’auteur lui-même ; c’est l’expérience du lecteur qui compte. La mienne, la vôtre. »
 
Laure Limongi, Indociles, « Denis Roche », éditions Léo Scheer, 2012, p. 27.

Commentaires

Se rendre disponible, oui, ce gros travail.
Commentaire n°1 posté par Gilbert Pinna le 27/10/2012 à 08h33
Mine de rien.
Réponse de PhA le 30/10/2012 à 11h31
 

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