« C’est
là qu’il convient d’expliquer que les termes de littérature
« expérimentale » ou « exigeante »
– en ce qu’ils semblent constituer un pré carré difficile à
atteindre –, chers à certains critiques, à certains vendeurs, sont d’une
totales absence d’efficience. Lire les Dépôts de savoir
& de technique n’est pas compliqué, ne requiert pas de
compétence particulière. Peut-être faut-il simplement accepter de se
laisser surprendre, ne pas céder à ses réflexes de lectures
mais, au contraire, ouvrir la page l’œil neuf, l’esprit disponible.
Dans Tout le monde se ressemble, Emmanuel Hocquard explique
très bien ce léger déport de la pensée à accomplir,
rappelant qu’accéder à l’intention du créateur n’a pas grande
importance – et c’est une démarche impossible à accomplir, souvent
opaque pour l’auteur lui-même ; c’est l’expérience du lecteur
qui compte. La mienne, la vôtre. »
Laure Limongi, Indociles, « Denis Roche », éditions Léo Scheer, 2012, p. 27.
Commentaires
Se rendre disponible, oui, ce gros travail.
Commentaire n°1
posté par
Gilbert Pinna
le 27/10/2012 à 08h33
Mine de rien.
Réponse de
PhA
le 30/10/2012 à 11h31