Il
y a cent quinze ans et quelques mois, une petite fille, ou une petite
jeune fille, passe ses vacances à Gonfaron dans le Var et ses soirées
(j’imagine) à dresser la chronique ironique-onirique de ce qu’elle y
a vu dans la journée. Le dessin comme les commentaires qui les
accompagnent fait preuve à la fois d’une maturité, d’un regard
caustique qui surprennent de la part d’une enfant de seulement de
douze ans, et d’une liberté de ton et de forme rare chez les aînés. Son
destin d’artiste et sa vie seront arrêtés par la maladie
à l’aube de ses vingt ans. Elle s’appelait Marguerite Bonnevay.
La
communauté des Ecrevisses en route pour le Fenouillet.
Il y a cinquante trois ans, le cinéaste David Perlov réalise un court-métrage à partir des dessins de Marguerite. C’est la nièce de la jeune artiste disparue qui, les ayant redécouverts soigneusement conservés dans une malle, les lui a montrés. Une belle solidarité permet l’aboutissement du projet. Jacques Prévert écrit le prologue et Germaine Tailleferre en compose la musique.
Il y a cinquante trois ans, le cinéaste David Perlov réalise un court-métrage à partir des dessins de Marguerite. C’est la nièce de la jeune artiste disparue qui, les ayant redécouverts soigneusement conservés dans une malle, les lui a montrés. Une belle solidarité permet l’aboutissement du projet. Jacques Prévert écrit le prologue et Germaine Tailleferre en compose la musique.
Tante Ricouquette (alias Tante Chinoise) allant à l’exposition de Pékin
pour montrer un bel échantillon du sexe féminin. « Aoh ! Yes, ce était une belle femme !!! » (s’écrie l’élégant à la canne).
Il y a quelques semaines, Tante Chinoise et les autres devient un livre aux éditions de la Table Ronde, présenté par Nathalie Jungerman, la petite-nièce de Marguerite Bonnevay. C’est à la fois le livre de Marguerite, l’histoire de ce livre, celle du film et le film lui-même, dont on trouvera le DVD derrière la couverture. Je me suis fait faire un paquet cadeau mais je n’ai pas attendu Noël.
On en parle aussi sur Pages à pages (dont on connaît le bon goût). En juillet 2006, Nathalie Jungerman
présentait elle-même le film de David Perlov sur le site de la Fondation La Poste.
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