« Celui
qui est possédé par le démon de l’analogie ne perçoit en chaque chose
que la ressemblance qu’elle
entretient avec une autre. Il la vide de son essence, il la nie. Il
court d’une réalité à l’autre sur un pont de lianes et les visages même
qu’il rencontre lui semblent de fragiles amalgames dont
chaque trait appartient à de multiples ensembles qu’il évoque
simultanément. Ainsi son monde est-il un perpétuel échange de qualités
où rien jamais ne se fixe dans une identité propre ni
n’existe vraiment. »
Avis aux lecteurs, toujours bon à rappeler.
(Le vrai ment)
@ Christophe : ça veut dire, entre autres choses, qu'on lit mieux tout nu.
Il faut le dire : c'est aussi à cause de ces pratiques de lecture mortifères que tant de livres en effet se ressemblent tristement. Ceux qui écrivent ne sont pas seuls responsables de la littérature.