« Je veux dire ceci. Certaines choses mécaniques se détachent sur le devant. Tout le trajet n’est que pour aboutir à une feuille apposée sur une porte. Je note un espoir en haut de l’image mais je suis déjà parti. Un événement qui dure une semaine est soudain présent. Nous continuons de manger. Je me nourris en étant accablé de tristesse. C’est ici.
Je cherche une forme qui ait un aspect. Je déplie le plan en partant. On a des systèmes de pas dans la neige matinale qui fonctionnent. Le coin a une petite production de beauté. Vous vivotez dans un endroit et c’est une énigme. Vous avez une erreur dans la verdure. On décolle. On décolle tout puis c’était en parlant qu’il fallait déplier le plan.
Tu regardes ce qui a pénétré dans l’arête du mur. Vous partez sur l’idée d’une description complète du phénomène. Nous voudrions être un ou deux mais c’est difficile. Deux camions traversent. Quelque chose est poursuivi. Nous traversons une flaque à la nage. Tu vas plutôt bien. Impossible de savoir si nous sommes chasseur ou gibier car il est tôt.
Vous entrez dans les fourrés au premier plan avec l’apparition du globe et de la guerre. Un nom est une arme. Nous parcourons des lieux le lendemain. Une animosité pareille à de la poésie est prévue. On oublie beaucoup de choses ici mais vous n’avez rien. Un verbe se retire au fond de la phrase. La simplicité débarque. Voici une plaque tectonique. »
C’est une page du Chant de la plinthe de Dominique Quélen paru l’an dernier chez LansKine. Il y a une contrainte ou un protocole quelque part mais je ne saisis pas lequel. Je m’en soucie moins que de l’effet de cette lecture sur moi. C’est quelque chose comme de l’hypnose. Je ne fais même pas exprès d’écrire ce commentaire comme je l’écris.
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