À l’heure où le centre s’ouvre, on voit arriver les lecteurs en même temps que les eaux, les os, les autres visiteurs. Même quand ils sont mélangés dans une foule, on reconnaît les lecteurs à leur seau, à leur sceau, à leur solitude et à leur saccade, à leur sac à dos. Ils sont chaque fois un exemplaire unique et chaque fois répété, différents épars, épars et pareils, ils sont une part des éléments qui font la bibliothèque, comme les milliers d’événements qu’on pose, composent chaque jour l’histoire.
Michelle Grangaud, Le bébégaiement du beau Beaubourg, éditions de l’Attente, 2011.
Michelle Grangaud est partie. Dans mon oreille doit beaucoup à son avion (cliquez sur les liens pour comprendre).
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