Nue la nue
Nue
allongée au loin
qui dores
qui dors
et t’étires
Au soleil
au soleil
déclinant
déclinant
tes vaporeux appas
Tu
t’éloignes
encor
des lieux
des lieux
que tu trompas
De ton ombre
diffuse
ton ombre
diffuse
ton ombre
diffuse et féconde
et féconde
en délires
Seul
dorénavant
moi
sur le sol
trop fangeux
Seul
dorénavant moi sur le sol
trop fangeux
trop fangeux
parmi tous les mortels
Parmi tous
les mortels abandonnés
du rêve
J’ai connu
le plaisir
j'ai connu
le plaisir
J'ai connu
le plaisir de la vie qui s’élève
le plaisir
de la vie qui s'élève
Au-delà
Au-delà des
sommets éthérés
et neigeux
J’ai nagé
et neigeux
j'ai nagé
dans les
cieux de ton évanescence
J'ai nagé
dans les cieux
Bien plus
haut que ces dieux
tristes
ces dieux
tristes dont la naissance
Est marquée
par
le poids
le poids de
la réalité
Et si
tendant les
bras aux cimes
aux cimes
désirables
aux cimes
des érables
roué
Mon être
à naître
Mon être
n’atteint
plus
les joies
impondérables
Mes désirs
mes désirs
à buste d'hommes
mes désirs
à corps
chevalins
Mes désirs
débridés
cavalent
galopent fuient
fuient
loin de la
cité
J'ai oublié de mettre le titre. J'appelais ça "Le Songe d'Ixion".
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