Je ne parlerai pas
tellement de la rentrée littéraire qu'on pourrait aussi bien
appeler hareng très téméraire tant ce concept est saugrenu. Il
n'empêche qu'il y paraîtra, qu'il y paraît, qu'il y est déjà
paru des livres que je lirai, ou que je lirais bien, ou que je
regretterai de n'avoir pas lu mais il ne sera jamais trop tard –
sauf un jour peut-être parce qu'il paraît que tout a une fin.
Précisément. A ce sujet ou justement non il y en a un qui
s'intitule Le livre que je ne voulais pas écrire et à propos
duquel je vais faire mon Pierre Bayard en attendant de le lire. Il
faut dire que pour moi c'est un peu le livre que je n'aurais pas
voulu lire, et que sûrement je lirai quand même (même si peut-être
pas tout de suite, ou peut-être que si, tout de suite ; on
verra). Je n'aurais pas voulu le lire – comme son auteur, Erwan
Larher, n'aurait pas voulu l'écrire. Mais s'il l'a écrit, s'il a pu
l'écrire et s'il a senti qu'il pouvait et qu'il devait l'écrire, si
le livre s'est imposé à lui comme je crois qu'il s'est imposé,
alors je le lirai. Je vais sûrement pleurer un peu – je ne vais
pas tout dire pourquoi mais j'en ai dit déjà un peu ici, vous pouvez cliquer – mais connaissant Erwan je vais sûrement rire
aussi. Et penser. Panser, peut-être. Connaissant Erwan depuis son tout premier, Qu'avez-vous
fait de moi ?, je sais aussi qu'il ne fera pas de la
littérature une simple matière à sujet. Il s'est trouvé qu'il a
rejoint Quidam, mon éditeur. Il s'est trouvé que comme tant
d'autres personnes il est allé à un concert le 13 novembre. Il s'est
trouvé que quand il était à l'hôpital je n'ai pas tellement pensé
à lui tout simplement parce que je pensais à quelqu'un d'autre qui
y était aussi (pas le même hôpital mais le même concert oui), je
lui fais la bise pour ça aussi. Alors du coup ça mérite bien tous
mes vœux à son livre, avant même que je ne le lise.
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