Il y a plusieurs manières
d'être heureux d'être lu. Il y a par exemple le petit mot anonyme
et drôlement bien tourné trouvé dans le casier du collège. Il y a
l'article de la lectrice blogueuse qui avait aimé Pas Liev et
du coup est venue exprès à la rencontre chez Charybde la semaine
dernière, merci Tilly. A l'inverse, il y a l'article du blogueur
qu'on ne connaissait pas du tout et dont on se demande comment il
fait pour être si juste (jusque dans sa conclusion qui me fait un
peu froid dans le dos tant souvent moi-même je me pose la question ;
jugez plutôt). Et puis il y a le premier article de la presse
officielle, et n'ayons pas peur de dire internationale puisque le
Temps est suisse. Isabelle Rüf m'y traite de magicien, et elle sait
d'où je viens pour me suivre depuis mes tout débuts, la chose est
assez rare pour mériter d'être mentionnée, à l'époque où mon
premier roman paraissait au Seuil et s'intitulait encore Une
affaire de regard.
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