« Les feux de
feuilles avaient une odeur délicieusement âcre. Comment savoir si
on aime ou pas ce genre d'odeur au moment où on la sent ? Ce
n'est que bien plus tard qu'on peut l'aimer, mais alors ce n'est plus
une odeur. »
J'ai relevé ça exprès
pour vous à la page 52 de La mer c'est rien du tout,
le très beau nouveau livre de Joël Baqué paru en
novembre dernier chez POL. J'ai relevé ce passage parce que ça ne
dit rien du contenu que fait mine de résumer la 4e de couverture
(Vivre une enfance languedocienne, devenir le plus jeune gendarme de
France puis maître-nageur-sauveteur des CRS, découvrir la
littérature et le plaisir d'écrire.), ça ne dit rien du contenu
qu'on pourrait appeler de surface mais ça en dit beaucoup sur celui
qui compte, en profondeur : Ce n'est que bien plus tard qu'on
peut l'aimer, mais alors ce n'est plus.
Ah oui alors, "La mer, c'est rien du tout", c'est overtop :-)
RépondreSupprimerJe l'avons offert autour de moi...
Oh oui c'est beau ! Quelques autres Baqué se cachent d'ailleurs derrière ces hublots : http://hublots2.blogspot.fr/search/label/Baqu%C3%A9
SupprimerChic !
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