J'ai reçu des nouvelles d'Elise et Lise. Elles font l'objet d'un coup de cœur à la librairie l'Histoire de l’œil, à Marseille. Comme vous êtes un peu paresseux, ou un peu fatigués en cette fin de journée, je vous recopie ça :
Élise et Lise se ressemblent beaucoup. Elles se complètent, elles sont amies. Mais sans doute cela est-il trop simple et, très vite, avec une parfaite maîtrise, Philippe Annocque donne à son « conte sans fées » du suspect, de l’inquiétude, dans ce quotidien si familier.
Les courts récits et ainsi les points de vue s’enchaînent : ceux de Lise, ceux d’Élise et ceux de Sarah également, amie de « seconde division » qui étudie à l’Université l’art du conte et qui livre ses acquis au fur et à mesure du récit, forçant ainsi la comparaison dangereuse entre la symbolique des histoires des Grimm ou Perrault et la relation des deux jeunes filles.
Annocque joue merveilleusement le rôle du chef d’orchestre entre toutes ces consciences pour mieux nous installer, très progressivement, dans une intrigue. Pour accélérer notre trouble et démontrer que, comme dans les contes, le léger cache parfois, souvent, le drame.
Les courts récits et ainsi les points de vue s’enchaînent : ceux de Lise, ceux d’Élise et ceux de Sarah également, amie de « seconde division » qui étudie à l’Université l’art du conte et qui livre ses acquis au fur et à mesure du récit, forçant ainsi la comparaison dangereuse entre la symbolique des histoires des Grimm ou Perrault et la relation des deux jeunes filles.
Annocque joue merveilleusement le rôle du chef d’orchestre entre toutes ces consciences pour mieux nous installer, très progressivement, dans une intrigue. Pour accélérer notre trouble et démontrer que, comme dans les contes, le léger cache parfois, souvent, le drame.
Et puis aujourd'hui, grand plaisir de découvrir cet article de Nathalie Peyrebonne, dans la revue Délibéré. Si vous n'avez pas peur d'avoir peur, lisez-le (« car les contes sont cruels, comme l'est aussi le roman vertigineux de Philippe Annocque »). C'est ici.
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