« Et les Fruits d’Or, est-ce que vous aimez ça ? »
« Très bon, l’article de Brulé sur les Fruits d’Or. De tout premier ordre. Parfait. »
« … je l’avoue, ces Fruits d’Or dont on parle tant… eh bien il n’y a rien à faire… je m’y suis reprise à dix fois… C’est
rigide, c’est froid… »
« Les Fruits d’Or, ma chère amie… je pense que notre bon maître, ici, sera de mon avis… c’est une œuvre d’art
pourquoi ? D’abord parce qu’elle est vraie. »
« … Ah, sûrement, Jean Laborit n’aime pas du tout les Fruits d’Or. J’en suis certain, je suis prêt à le
parier. »
« Les Fruits d’Or, c’est le meilleur livre qu’on a écrit depuis quinze ans. »
« Les Fruits d’Or, c’est le meilleur livre qu’on a écrit depuis quinze ans. »
« Les Fruits d’Or, vraiment, c’est un pur chef-d’œuvre… Cela vivra dans trois cents ans… Non, vraiment, les Fruits d’Or,
c’est quelque chose de tout à fait à part. Une sorte de miracle. »
« Les Fruits d’Or, c’est le meilleur livre qu’on a écrit depuis quinze ans. »
- Eh oui, le jury a dû être rebuté à cause de l'âge de l'écrivain.
- Pourquoi ?
- Onze ans (une sorte de Minou Drouet au masculin), c'est un peu juste !
- Non, je crois qu'ils ont été perturbés par l'histoire racontée...
- C'est quoi ?
- Un type qui balance des marrons à tour de bras à tous ses interlocuteurs, et ceux-ci finissent par se révolter contre l'auteur...
- Une allégorie ?
- Non, un alligator qui, à la fin, dévore l'écrivain (le narrateur) sur une plage du Sénégal où il est parti chercher l'inspiration.
- C'est triste.
- Oui, surtout pour Jean-Raymond de L'Escarpolette, le jeune candidat : il paraît que son papa, qui est ambassadeur, n'est pas content.
- Bof, il n'a qu'à le priver de dessert et lui supprimer les macarons Ladurie (voir le dernier article de Paris Match) !