dimanche 23 mai 2010

le mythe du manuscrit arrivé par la poste – c’est moi

 

Je lis chez Pierre Jourde que certains croient que les éditeurs ne lisent pas les manuscrits, que le manuscrit d’un inconnu envoyé par la Poste n’a aucune chance d’être lu. Il y a même une jeune femme qui le serine à qui veut l’entendre sur son blog. (C’est chez elle que j’ai appris que j’étais un mythe. Sachez-le : ici, c’est un mythe qui vous parle.)
Cela dit je comprends très bien son scepticisme : c’est tellement invraisemblable ! D’ailleurs moi non plus je n’y ai jamais cru. C’est l’une des raisons (mais pas la seule) pour laquelle durant vingt-cinq ans ou presque d’écriture quotidienne, je n’ai pour ainsi dire jamais rien envoyé à aucun éditeur. Mais ça ne me scandalisait pas plus que ça ; au fond je n’ai jamais tenu à être moi-même publié (même si aujourd’hui il ne me déplaît pas que mes livres le soient – quand c’est bien fait). Et si M n’y avait pas cru à ma place, j’en serais encore là.
Je me souviens parfaitement de l’étonnement de mon éditeur, au Seuil, de ne pas me voir sauter au plafond. Et lui d’insister (avec honnêteté, notez-le) : Vous savez, ce qui vous arrive là, ça n’arrive qu’une fois sur mille (ou dix mille ? je ne sais plus) – décidément il voulait vraiment me voir au plafond, tandis que je restais cloué au plancher par l’incrédulité. Moins saint que Saint-Thomas, j’ai dû d’ailleurs continuer à nourrir des doutes, malgré l’évidence. N’empêche, celle-là, je ne peux pas la nier.
Maintenant, si je voulais vraiment dire ce que je pense de l’édition, je serais bien embêté. De ce que j’ai pu voir ici et là – et même ailleurs, car ma chance insolente de débutant inconscient n’a duré qu’un temps –, je ne saurais pas tirer la moindre généralité. Les pratiques diffèrent. Normal : les maisons aussi. Une idée tout de même (une évidence qui m’a d’ailleurs guidé chez mon éditeur actuel) : il vaut mieux envoyer son manuscrit à un éditeur dont on aime le travail. Maintenant, si on n’aime rien…





Commentaires

Pour ma part j'ai préféré l'envoi par cigogne : plus long cheminement, mais effet de surprise garanti. Malgré quelques pages égarées dans les nuages, l'éditeur accueillit le manuscrit avec la déférence due au nouveau-né. Je vous le recommande !
Commentaire n°1 posté par Florence le 23/05/2010 à 08h05
Bonne idée ! Je la retiens !
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 11h04
@Florence, la cigogne? vous êtes éditée chez les schtroumpfs? Vous les avez donc rencontrés? Racontez!
Autant relire la correspondance de Flaubert pour remettre les pendules à l'heure, ces belles et rudes lettres écrites à Ducamp qui le presse d'éditer...
Monsieur PhA, les demi-habiles sont les plus nombreux et les plus bruyants (c'est là leur nature).
Commentaire n°2 posté par Aléna le 23/05/2010 à 10h20
C'est la blessure à l'ego qui les fait hurler - c'est humain. Quand on a compris que dans cette affaire ce sont les textes qui comptent et non la personne, on a plus de chance d'avancer. A cet égard, cette détestable appellation de "wannabe" est symptomatique. J'aurais détesté être traité de "wannabe" au moment où j'ai cherché pour la première fois un éditeur. C'est le sens du billet qui se cache sous le dernier lien de celui-ci.
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 11h09
Jourde m'agace prodigieusement. Tant que de bons livres continueront à être édités, comme l'écrivait Georges Picard dans "Tout le monde devrait écrire" publié chez Corti, il faut les lire et donner envie de les lire plutôt que perdre son temps comme il le fait encore. Avec l'audimat qu'il a, il devrait avoir honte de ne pas consacrer son temps à faire la promotion des survivants. Désolé pour le coup de gueule, Philippe, mais j'ai toujours préféré les bâtisseurs aux vains polémistes.
Commentaire n°3 posté par Pascale le 23/05/2010 à 10h51
Comme beaucoup de monde, je l'ai connu par La Littérature sans estomac, qui m'a bien fait rire - sans que j'aie lu aucun des auteurs épinglés, je dois avouer. Le seul auteur auquel il consacrait un article et que j'avais déjà lu, c'était Chevillard. C'était un bel article passionné, et tu sais combien j'aime Chevillard ; ça donnait vraiment envie de le lire. Depuis, j'ai beaucoup aimé les livres de Jourde que j'ai lus, notamment Pays perdu et La Cantatrice avariée. (Et puis l'apparente disparité de son écriture égoïstement m'intéresse.) Son article est d'ailleurs très mesuré, tu peux le lire.
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 11h03
J'ai lu l'article, il ne m'apporte rien, Wrath est connu de la blogosphère.
J'ai découvert Jourde par "Pays perdu", "La littérature sans estomac" est venue après, je n'ai pas apprécié car sa veine nihiliste  - et certains de ses argumentaires (notamment sur PAG) laissent dubitatif, et Chevillard était déjà connu - bien que parfois drôle, n'est pas ma tasse de thé, ce qui ne m'a pas empêché de continuer à le découvrir - et je préfère ses essais et quelques-uns de ses romans à tout ce fratras d'articles que je trouve ridicules. Ce n'est qu'un avis personnel que tu es en droit de ne pas partager...
Commentaire n°4 posté par Pascale le 23/05/2010 à 11h12
Ah bon ? Elle est si connue ?
Bon, tu sais que personnellement, je préfère parler des livres que j'aime ; mais je ne suis pas sûr que ce soit par choix : un mauvais livre me fait mal comme si j'en étais l'auteur. (Bon, je te trouve dure pour le fatras ; mais ce n'est pas bien grave.)
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 11h46
@aléna : oserais-je avouer que mes lecteurs, en tout cas, ressemblent parfois aux schtroumppfs ? Ca donne de drôles d'idées, comme on peut le voir.
Commentaire n°5 posté par Florence le 23/05/2010 à 11h19
Alors vous écrivez des mini-livres, format timbre-poste ?
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 11h47
Commentaires très pointus.
Je passe mon tour...
(j'ai écouté une fois Pierre Jourde sur F.Culture, il m'avait un peu agacé mais je n'ai rien lu de cet auteur)
Est-ce que les mythes ont l'ouïe aussi fine que les mites? (°_°)
Commentaire n°6 posté par Ambrre le 23/05/2010 à 11h25
C'est pour ça que vous frisonnez, Ambrrre ?
(Les mythes, quand ils étaient petits, ont eu beaucoup d'otites. Mais leur température, l'otite partie, est la même qu'aux mites. Pour l'ouïe, on ne sait pas.)
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 11h58
On peut dire ce qu'on veut (Pascaaaaaaaale!), Pierre Jourde a pour moi le mérite d'avoir fichu un sacré coup de pied dans la fourmilière. Pour moi, il rejoint les polémistes littéraires et ne serait-ce que pour cela, il est à respecter! Chevillard par exemple est illisible. Certes, c'est un écrivain brillant. On ne peut rien lui reprocher saufqu'il n'a rien à dire, à raconter plutôt.
D'autres, Brebel, Annocque, Didier da, Fr. Matton, savent - j'imagine - que la littérature est certes littérature mais aussi communication d'une âme, d'une joie, d'une douleur. Communication de l'humain, tout simplement...
Putain, j'le dirai pas deux fois! Je veux dire : je n'oserai pas deux fois! :)
Commentaire n°7 posté par Depluloin le 23/05/2010 à 11h53
Depluloin, vous avez osé critiquer Chevillard. En garde ! Je vous attends demain à l'aube sur la plaine de Choir. (Bien sûr, qu'il n'a rien à raconter : c'est un poète en costume bouffant de romancier bouffon. Le fait est que la mention roman sur ses livres m'a toujours laissé songeur. Mais vous savez bien que c'est sous les couvertures qu'il se passe les choses les plus intéressantes.)
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 12h08
Comment écrire ? C'est la question que je me pose ...
Commentaire n°8 posté par soulef le 23/05/2010 à 11h54
Vous avez le choix : la plume, la pointe bic, la vieille Remington... Il paraît qu'on peut aussi utiliser l'ordinateur !
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 12h10
S'ils étaient format timbre-poste, ils seraient avalés par la cigogne, piétinés par les schtroumpfs, méprisés des Gargamels, donc non j'évite.
Commentaire n°9 posté par Florence le 23/05/2010 à 12h16
Ah, ces Gargamels ! Que ferions-nous sans eux ?
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 13h44
Je ne parlais de l'ustensile PhA !
Commentaire n°10 posté par soulef le 23/05/2010 à 12h27
Je vous taquine. Si vous en êtes au comment, c'est que vous avez résolu le quoi et le pourquoi, et même le quand ; ce qui n'est pas une mince affaire !
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 13h46
Ah je ne suis pas du tout d'accord avec Depluloin sur Chevillard. Dire qu'il n'a rien à dire!!!!!!!! alors là je m'insurge. Ne serait-ce que son Autofictif, en fait son Journal, est pour moi d'une lecture exquise et bien souvent d'une réflexion philosophique intéressante, même si comme il le dit : "l'écrivain ne fait jamais que survoler ce qu'il écrit". Quant à Choir, je l'ai entendu en parler l'autre jour dans Esprit Critique et, si ce livre est difficile d'accès pour des lecteurs lambdas, je trouve qu'il est très actuel, voire prémonitoire, de ce qu'est notre monde ou de ce qu'il devient (tout comme le Houllebecq La possibilité d'une île. Il est parfois des lectures qui demandent un effort... On peut le réécouter ici.
Commentaire n°11 posté par Ambrre le 23/05/2010 à 12h47
@ Ambre : "Survoler ce qu'il écrit", voilà qu'il signe lui-même son arrêt de mort!! Bon Dieu! Faut-il que j'en appelle à ceux qui se sont crevés les veines pour une phrase?!! De Villon à Artaud en passant par... En plus ce malentendu : Chevillard est certes un écrivain, je ne dis pas! De toute façon, je sais que vous ne m'aimez plus. Ça doit être de ma faute, n'ayant jamais su retenir une femme! :)
@ Philippe : En garde! J'ai ma poignée de coquillages et d'os de... faut que je relise... Hop! L'un de nous deux devra rentrer à pieds...
Commentaire n°12 posté par Depluloin le 23/05/2010 à 13h11
Attendez un peu que je vous bombarde d'étoiles de mer ! Je suis le ninja des étoiles de mer.
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 13h51
@ Depluloin : Antonin Artaud, Georges Bataille!!! Comment comparer des incomparables.
Ah ah je ne vous aime plus? Parce que je n'ai pas commenté votre dernier billet? Tsss! Il ne m'a pas inspiré, na! Si vous saviez les efforts que je fais pour que ce soit vous qui ne m'aimiez (qui ne m'aimassiez?;o)) plus hu hu! 
Commentaire n°13 posté par Ambrre le 23/05/2010 à 13h37
@ Ambre : Que je ne vous aimasse plus?!! Impossible!! Jamais!!! Ôoooo cruelle!
Commentaire n°14 posté par Depluloin le 23/05/2010 à 13h46
Les étoiles de mer!!! Quelle imagination chez cet écrivaillon de Chevillard!
Commentaire n°15 posté par Depluloin le 23/05/2010 à 14h04
Encore ? Un bon coup d'holothurie sur la nuque et on ne vous entendra plus !
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 14h45
J'arrête! Je me rends! Et il faut savoir que j'admire Chevillard - dans le plus grand secret il est vrai! :)
Commentaire n°16 posté par Depluloin le 23/05/2010 à 14h51
Et une victoire de plus pour le concombre de mer !
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 15h13
Chevillard n'a rien à dire, ah elle est forte celle-là. Plus souvent, des écrivains n'ayant rien à dire de ce tonneau-là ! D'ailleurs un écrivain n'a rien à dire, il a à écrire, c'est pourtant simple, nom d'un petit bonhomme en bois. Et, personnellement, je n'accorde absolument aucun crédit aux éloges de qui ne blâme jamais rien (si on me permet de paraphraser Beaumarchais).
Commentaire n°17 posté par Didier da le 23/05/2010 à 16h50
C'est bon, j'ai assommé Depluloin à coups d'échinodermes.
Pour blâmer, encore faut-il avoir le cran, le temps ou le vicieux désir de lire des livres dont on devine facilement qu'on ne les aimera pas (ou alors être payé pour ça). A force, on finit bien par savoir où mettre ou ne pas mettre les pieds. C'est ce qui me surprend pour une bonne partie des auteurs à succès pourfendus par Pierre Jourde : l'idée de les lire ne m'était jamais venue à l'esprit. Je ne comprends pas bien sur quel masochisme de lecteur repose leur succès.
Réponse de PhA le 23/05/2010 à 18h32
Il arrive que les mythes nous échappent, oh !....

Commentaire n°18 posté par espace-holbein le 24/05/2010 à 00h31
Ah, c'est beau !
Réponse de PhA le 24/05/2010 à 09h35
encore une fois j'arrive après la bataille...
@Pluplu, Chevillard serait d'accord, il ne veut rien raconter, il dit lui-même que cette littérature là est finie, qu'il faut travailler qur la forme, le style, que la langue s'auto-suffit puisqu'elle ne se réfère plus qu'à elle-même.
Jourde, j'aime bien, je crois que c'est pays perdu que j'ai lu, c'est ce livre sur sa campagne natale? Moi aussi j'aime bine son coup de pied dans la fourmillère, après totu c'est un tradition littéraire aussi!
@Florence, c'est-quoi-que-vous-écrivez? que-je-le-lise...
Commentaire n°19 posté par Aléna le 24/05/2010 à 11h08
Le plus drôle, c'est que je connais assez Depluloin pour savoir que vous prêchez un convaincu, mais il a décidé de bouder.
Réponse de PhA le 24/05/2010 à 14h23
mais je l'adore quand il boude!
Commentaire n°20 posté par Aléna le 24/05/2010 à 16h38
Depluloin, c'est vraiment le roi des séducteurs : quoi qu'il fasse, il a toutes les femmes à ses genoux.
'soupir'
Réponse de PhA le 24/05/2010 à 17h27
quel est ce soupir?? rangez moi ça tt de suite, voyons! Je ne doute pas de vos talents!
Commentaire n°21 posté par Aléna le 24/05/2010 à 18h16
Vous êtes gentille, mais je ne peux rien face au sex-appeal surhumain de Depluloin, hélas.
Réponse de PhA le 24/05/2010 à 20h23
@alena : de la littérature pour la jeunesse, actuellement surtout pour ados. On peut voir tout ça sur mon site. C'est trèèès loin de Chevillard, hein, pourtant j'aime beaucoup (quoique,  les saillies d'humour hypocrite, l'invention, c'est très enfantin, il y a peut-être quelque chose de proche, à bien y réfléchir). Sinon, jamais lu Jourde. Connaissais pas. Donne envie de tenter.
Il faudrait quand même que je lise un bouquin de ce monsieur dont je me permets de commenter les articles sur son blog, Philippe Annocque, c'est cela ?
Commentaire n°22 posté par Florence le 24/05/2010 à 19h50
On a le droit de commenter sans avoir lu les livres - du moment qu'on a lu le billet (et encore, il n'y a pas de contrôleur). (Mais ça fait toujours plaisir quand même, je ne vais pas faire ma coquette !)
Pierre Jourde est vraiment un auteur intéressant, disparate (un livre ne suffit pas à se faire une idée) (et ce dernier aspect - notamment - m'intéresse). J'en touché un mot ici et .
Réponse de PhA le 24/05/2010 à 20h30
J'arrive un peu tard, mais je visite les blogs  en pointillés ces temps-ci. Chevillard, c'est Jourde qui me l'a fait découvrir et la lecture de "La littérature sans estomac " m'a fait un bien immense parce que moi-même je pensais pis que pendre de certains des auteurs épinglés et surtout du système germano pratin. Je me suis dit s'il recommande cet Eric, c'est que ça doit être bon. Il était peu connu.
Chevillard ne démontre rien mais il dit des milliards de choses sur l'absurdité du monde, sur nos dérisoires arrogances et surtout avec une extraordinaire maestria du langage. Je dois cependant reconnaître que Choir est le premier que j'aie abandonné après m'être goulument jeté sur ses pages. Univers trop sombre. Pas la pêche pour absorber ça pour l'instant (plus tard peut-être). Enfin j'ai rencontré ces deux personnes en chair et en os. Ils sont l'un et l'autre épouvantablement sympathiques (je soupçonne Depluplu d'être jaloux
Commentaire n°23 posté par Zoë le 25/05/2010 à 10h20
Moi c'est tout l'inverse : un peu bizarrement, Chevillard était le seul des auteurs commentés dans la littérature sans estomac que je connaisse à l'époque, et le bel article chaleureux de Jourde me l'a tout de suite rendu sympathique. Pour Chevillard, j'ai raconté comment ça s'est passé pour moi ici même. (Bien sûr : Pluplu est jaloux ! Mais je l'admire de venir me dire ça sous le nez, sachant la clef au bras qui l'attend.)
Réponse de PhA le 25/05/2010 à 18h50
Remède aux chevilles qui gonflent : envoyer un manuscrit par la Poste (avant qu'elle ne soit entièrement privaitisée, ce qui coûtera alors les yeux de la tête), et, comme pour un concours de la fonction publique, attendre l'affichage des résultats sur le panneau ad hoc de la faculté, si on les a toutes gardées.
Commentaire n°24 posté par Dominique Hasselmann le 25/05/2010 à 11h12
Ne parle de cheville qui gonfle ! Ma gauche est toute rouge et enflée sans que je sache pourquoi (sans blague). Pourtant je me surveille.
Réponse de PhA le 25/05/2010 à 18h52
Merci pour le lien, ça m'a permis de lien en lien d'aller lire le très beau commentaire de Claro. Je suis de plus ravie de vous savoir complice. Jusqu'alors mes commentateurs étaient des anti Chevillard. Le petit tailleur est un de mes préférés mais j'aime beaucoup la série des Crab. Pour Choir, j'y reviendrai quand j'aurai un peu plus le coeur à rire de notre méchante misère
Commentaire n°25 posté par Zoë le 26/05/2010 à 10h18
Choir, à mon sens, trouve sa source dans la deuxième partie de Sans l'orang-outan. C'est là, notamment, qu'on entend nettement, pour la première fois, le choeur qui donne son titre à Choir (dans l'un des sens possibles, évidemment). Si vous ne l'avez pas lu, je vous le recommande avant Choir - la chute sera moins rude. Un peu comme il vaut mieux lire Malone meurt avant de lire L'Innommable.
Réponse de PhA le 26/05/2010 à 15h08
J'ai lu l'orang outang. Non je pense que je ne suis pas d'humeur à supporter la noirceur, humeur qui m'a conduite à laisser mon blog en jachère. Tout cela n'est pas important, c'est de la littérature  En ce moment j'ai trop à faire avec la vraie vie. BàV
Commentaire n°26 posté par Zoë le 26/05/2010 à 17h41
Il y a en effet des conditions nécessaires à la lecture, et qui nous dépassent. Merci d'autant plus pour la visite.
Réponse de PhA le 26/05/2010 à 17h57

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