Il ne sera pas dit que je n’irai pas jusqu’au bout de ce feuilleton idiot. Après M, N enfin. Après Mémoires des faille, Mon jeune grand-père et Monsieur Le Comte au pied de la lettre, Notes sur les noms de la nature.
Dans ma toute petite enfance, je me suis pris de passion pour la zoologie. Au début des années 90, je me suis pris de passion pour la mycologie. Vers la fin des années 90, je me suis pris de passion pour la botanique. C’est un peu la même passion, mais qui s’est élargie, quoi. Le vivant, puisque j’en suis. Et comme par ailleurs, j’entretiens avec le langage une autre sorte de relation passionnelle (faite d’amour, de méfiance et de dérision), j’ai fini par écrire sur les noms qu’on donne à ce qui vit, pour l’identifier, ou parfois simplement pour être en mesure de simplement le voir, et comme ces noms sont donnés avec toute l’insuffisance du langage pour rendre compte du monde, c’est devenu un livre de, comment dire autrement, « poésie ». C’est pour ça qu’il s’intitule Notes sur les noms de la nature. Il est paru aux éditions des Grands Champs en 2017.
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