On est trop. Beaucoup
trop. Autrefois, on disait : « il faudrait une bonne
guerre ». On ne le dit plus. On sait bien que ça ne sert à
rien : on a déjà essayé, on est toujours beaucoup trop. On
est même encore plus. On fait toujours la guerre, mais maintenant
c'est surtout par habitude, sans conviction. On sent bien que le cœur
n'y est plus.
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