Un dernier livre avant la
fin de l'année, c'est Une immense sensation de calme, le
premier roman de Laurine Roux paru aux éditions du Sonneur au mois
de mars si je ne me trompe pas, si bien que ce billet tombe un peu
comme un cheveu sous la soupe : tout le monde a déjà dit la
beauté de ce roman – un conte au moins autant qu'un roman – et,
une fois n'est pas coutume, tout le monde a raison. Ne comptez pas
sur moi pour vous raconter quoi que ce soit de l'histoire, ce serait
trop facile : un conte, ça raconte, et celui-ci en effet conte
et enchante. Trop facile mais complètement inutile, car à raconter,
on ne dit pas ce qu'il y a dire vraiment, ce qui se joue dans le
rapport à la vie, à la mort, à la nature. Quelque chose
d'essentiel et de trop souvent perdu de vue, que l'on découvre peu à
peu, avec l'héroïne, également narratrice, double de Laurine Roux
qui très certainement, elle aussi, au cours de cette écriture, a
découvert quelque chose, d'intime et d'universel. Si vous voulez en
savoir davantage, dans quelle sorte de Sibérie sauvage et rêvée se
déplacent ses personnages (il y a là notamment un discret retour à
la vie nomade qui me touche), vous pouvez bien sûr chercher sur
Internet, mais le mieux c'est encore de lire ce très beau premier
roman.
Merci Philippe, joyeuse année!
RépondreSupprimerJoyeuse année Zoë !
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