lundi 31 décembre 2018

Dernière sensation de calme avant le tournant de l'an


Un dernier livre avant la fin de l'année, c'est Une immense sensation de calme, le premier roman de Laurine Roux paru aux éditions du Sonneur au mois de mars si je ne me trompe pas, si bien que ce billet tombe un peu comme un cheveu sous la soupe : tout le monde a déjà dit la beauté de ce roman – un conte au moins autant qu'un roman – et, une fois n'est pas coutume, tout le monde a raison. Ne comptez pas sur moi pour vous raconter quoi que ce soit de l'histoire, ce serait trop facile : un conte, ça raconte, et celui-ci en effet conte et enchante. Trop facile mais complètement inutile, car à raconter, on ne dit pas ce qu'il y a dire vraiment, ce qui se joue dans le rapport à la vie, à la mort, à la nature. Quelque chose d'essentiel et de trop souvent perdu de vue, que l'on découvre peu à peu, avec l'héroïne, également narratrice, double de Laurine Roux qui très certainement, elle aussi, au cours de cette écriture, a découvert quelque chose, d'intime et d'universel. Si vous voulez en savoir davantage, dans quelle sorte de Sibérie sauvage et rêvée se déplacent ses personnages (il y a là notamment un discret retour à la vie nomade qui me touche), vous pouvez bien sûr chercher sur Internet, mais le mieux c'est encore de lire ce très beau premier roman.



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