Denis Diderot, Gustave Flaubert, Henrik Ibsen, Italo Calvino, Pierre
Jourde, Céline Minard, d'autres auxquels je ne pense pas, d'autres
aussi que je ne connais pas, forcément, ont en commun de ne pas se
ressembler. Ni entre eux, ni eux avec eux-mêmes. Une nécessité
pousse à chaque fois, ou en tout cas le plus souvent, vers autre
chose, une autre forme où être soi-même encore, mais différemment.
Ce n'est pas à mes yeux un critère de qualité, mais ça dessine
une sorte de vague famille où je me reconnais.
A la rentrée va paraître Seule la nuit tombe dans ses bras.
Qu'il soit chez Quidam ne doit pas vous tromper : Quidam est
l'éditeur pour lequel la différence formelle qui traverse mon
travail fait sens (et je lui en sais gré, j'en ai connu avant lui
aux yeux desquels publier des livres aussi disparates en apparence
semblait vaguement monstrueux).
Donc à la rentrée prochaine paraîtra Seule la nuit tombe dans
ses bras. Les lecteurs de Pas Liev vont être surpris.
Mais aussi ceux de Monsieur Le Comte au pied de la lettre,
ceux de Vie des hauts plateaux, ceux de Notes sur les noms
de la nature, ceux de Mémoires des failles. Sans parler
de ceux de Chroniques imaginaires de la mort vive. Mais
peut-être que ceux qui les ont tous lus déjà, et les trois ou
quatre non cités parce que ça va bien comme ça, peut-être que ces
lecteurs-là se diront que finalement si, il fallait s'y attendre, un
jour ou l'autre, à ce que je sorte un truc comme ça. Ce jour
approche : ce sera le 23 août.
Il y sera question d'identité, du rapport à la réalité, de la
relation des mots aux choses. Mais ça on ne le verra qu'après. Ce
n'est pas du tout comme ça qu'on résumera le livre.
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