Dominique
Quélen est le récent auteur de deux livres qui pour ne pas être
parus chez le même éditeur (le premier l'est chez mes chères
éditions Louise Bottu, qui confirment leur bon goût, l'autre dans
la précieuse collection Poésie des éditions Flammarion) n'en sont
pas moins jumeaux, comme leurs titres, Avers pour l'un, Revers
pour l'autre, ne le cachent pas. Évidemment « jumeaux »
ne veut pas dire « mêmes », vous en connaissez sans
doute chez les humains, chez les livres c'est pareil. Mais il y a
entre eux une affinité intérieure, de page à page. Par exemple,
comme à la page 46 d'Avers je lis ceci
j'ouvre
Revers à sa page jumelle, 46 aussi donc, pour y lire cela
Mais
ne vous y trompez pas. Ce que je vous dis là n'est qu'une piste, et
la lecture de l'un ou de l'autre peut suffire à sa lecture, si ce
n'est que celle-ci ne sera pas la lecture des deux – voire des
trois, car je lis en quatrième de couverture de Revers que
celui-ci achève ce que, peut-être abusivement, j'appellerai un
cycle non de deux, mais de trois, car il me manque le premier, Basses
contraintes, paru celui-là aux éditions Théâtre
Typographique.
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