dimanche 24 octobre 2010

un coup d’œil sous l’abat-jour

Dans la série « les nouveaux éditeurs ont droit à l’électricité », après les doigts dans la prose, voici les éditions de l’abat-jour, qui s’intéressent notamment aux blogs d’écrivains (c’est que je me suis dit que c’étaient sûrement des gens de bon goût), et qui publient en ligne un premier roman dont les premières lignes, précisément (et même les premières pages) ont l’air d’une bonne tenue. Soulevons donc un peu l’abat-jour.

Commentaires

Les Editions du goudron ne peuvent que se réjouir de cette initiative éclairante.
L'abat-jour, qui favorise la lecture, est préférable au rabat-joie, qui impose la censure.
Commentaire n°1 posté par Dominique Hasselmann le 24/10/2010 à 09h45
Tu ne t'ennuies pas sans tes rabat-joie ?
Réponse de PhA le 24/10/2010 à 21h43
J'apprécie votre initiative : il était en effet urgent de rapprocher la prise de l'abat-jour afin de faire circuler les nouvelles énergies coopératives. Ça + les tomates d'hier, nous voici parés contre les rabat-joie. (Salut au passage @ l'irréductible DH.)
Commentaire n°2 posté par David Marsac le 24/10/2010 à 10h40
J'essaie de mettre tout le monde au courant.
Réponse de PhA le 24/10/2010 à 21h44
Ah! Pour une fois, tout arrive, je ne clamerai pas : Vive le papier! ... Superbe initiative! ... Longue vie et succès espérons! 
Commentaire n°3 posté par Depluloin le 24/10/2010 à 14h28
Depluloin, vos papiers !
Réponse de PhA le 24/10/2010 à 21h47
Belle initiative si j'en juge par l'écriture de Nimzowitch. 
Commentaire n°4 posté par Dominique Boudou le 24/10/2010 à 18h18
N'est-ce pas ? (ça fait plaisir, la visite !)
Réponse de PhA le 24/10/2010 à 21h48
Vous croyez que je peux proposer ma bio de Claude François ?
Commentaire n°5 posté par Moons le 24/10/2010 à 23h50
Oups ! J'ai failli vous conseiller les Doigts dans la prose.
Réponse de PhA le 25/10/2010 à 09h39
ça me rappelle des propos du cher Jean-Luc Godard, brodant sur le thème : les frères Lumière se seraient appelés Abat-jour est-ce que ça aurait changé quelque chose à l'histoire du cinéma ?
pour en revenir aux éditions dudit abat-jour, je les trouve quand même bien sûrs d'eux pour ce qui est de savoir ce qu'est la "vraie" fiction...
Commentaire n°6 posté par L'employée aux écritures le 25/10/2010 à 20h53
C'est sûr qu'on n'est jamais sûr de rien - surtout dans ce domaine.
Réponse de PhA le 27/10/2010 à 07h19
@ Martine Sonnet : votre remarque sur la "vraie" fiction me rappelle, à mon tour, la formule très juste de Georges Monti, l'éditeur de votre beau livre, à l'un de nos auteurs : "Il y a dans votre projet une "posture" très originale et dans vos pages un ton, une verve, extrêmement réjouissants. En d'autres temps, je vous aurais dit oui sans hésiter. (...) Il y a, en librairie, de moins en moins de place pour des livres de cette qualité. (...) Il n'est pas impossible qu'un éditeur plus jeune, moins "bien" diffusé, puisse s'emballer pour un tel texte (paradoxe appararent)."  Le "vrai" dans la fiction renvoie, à mon avis, à ce paradoxe de notre époque plus ou moins difficile, selon l'angle. Mais enfin, c'est la nôtre et, en tant qu'éditeur moins bien diffusé, j'ai plus de liberté aussi.
Commentaire n°7 posté par David Marsac le 26/10/2010 à 09h13
@ David Marsac, j'ai bien l'impression qu'en ce moment un très petit éditeur assumant seul jusqu'à la diffusion du tout petit nombre de livres qu'il publie et défend (quasi physiquement !) résiste mieux qu'un éditeur à la surface légèrement plus grande en passant par le bon vouloir d'un diffuseur qui servira toujours en premier les palettes des livres qui ne sont pas de la littérature mais sont censés se vendre placées prêtes à prendre dans ses hangars, quand celles des éditeurs pointus seront reléguées au fond où il n'ira puiser pour servir les commandes que quand ça lui chantera... même si le petit éditeur paie pareillement ses services.
Commentaire n°8 posté par L'employée aux écritures le 26/10/2010 à 17h20
 

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