Aujourd’hui ce sera un mercredi sans classique. Mais quand même, une lecture. Ce livre, les Singes rouges, je l’ai écrit avec ses souvenirs, et avec elle. Parfois certains mots sont les siens. Je l’ai écrit pour elle, bien sûr, pour moi aussi évidemment, mais toujours dans l’idée de partager. Ces souvenirs, j’ai toujours eu le sentiment qu’ils méritaient d’être partagés. Les retours que j’ai pu avoir (malgré le covid – le livre est paru une semaine avant le deuxième confinement) me l’ont confirmé. Alors pour elle, pour moi, pour vous, pour nous, j’en lis encore quelques pages. C’est une toute petite fille, mais déjà une petite fille déplacée : sa famille, martiniquaise, est installée au fin fond de la Guyane, où mon grand-père est douanier.
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