Sais-tu, Vinclair ? Je lis ton recueil Sans adresse.
Une forme classique y fait sonner tes vers
Où l’on voit le présent de ta vie à travers
Les couleurs d’un passé que l’alexandrin laisse.
C’est comme un tremblement du temps où du Bellay,
En exil à Shangaï, commet ce petit crime
D’à la fin de son vers ne pas mettre la rime.
(Comme tu peux le voir, pour moi, je n’oserai.)
Tous les amis sont loin mais les enfants sont là
Et dorment dans la chambre à côté de papa,
Qui ses notes reprend pour y mettre l’allure.
Je poursuis ma lecture (oui : je n’ai pas fini).
Au fait, pour tous les gens qui me lisent ici –
J’ai failli oublier – c’est paru chez Lurlure.
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