Voilà, j’ai terminé la lecture des
Barbares, de Jacques Abeille. Ça m’a pris du temps. Bien
sûr c’est un assez gros roman, mais la raison est ailleurs. Quand
on chemine en bonne compagnie – ça pourrait être un résumé du
roman « chevaucher en bonne compagnie » –, on n’a pas
envie que ça s’arrête. Le Professeur non plus – narrateur des
Barbares –, il n’avait pas envie que ça s’arrête. Et
pourtant tout s’arrête : les quêtes, les livres et la vie.
Mais les livres au moins ont cette chance de renaître : lire
les Barbares, c’est aussi relire les Jardins statuaires,
dont celui-ci n’est pas seulement la suite. Les Jardins
statuaires y sont devenus un livre, le Professeur en sera le
traducteur, un livre dans un autre livre donc, dont la lecture est
une invitation, autoritaire et douce, à prendre la route pour voir
ce qu’il en est, maintenant que le temps a passé. Ce qu’il en
est ? Une œuvre qui compte parmi ce que la littérature
d’imagination peut nous offrir de plus beau.
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