J’ai enfin lu le livre d’Anne Pauly, Avant que j’oublie. Je ne
vais pas être très long. Le sujet est universel, la mort du père,
et singulier, c’est la mort du sien, à nul autre pareil
évidemment, il suffit de penser à celui qu’on a aussi. Car le
narrateur est Anne Pauly et ne fait pas mine d’autre chose. C’est
écrit sans esbroufes, ça évoque autant que ça raconte. Ça ne va
pas comme on voudrait, forcément, comment pourrait-il en être
autrement. Et c’est drôle, quand même, souvent, même au pire
moment ; et ça donne envie de se prendre par l’épaule,
aussi, et de plus en plus tandis qu’on avance dans la lecture,
parce que quand même, merde, vous voyez ce que je veux dire, mais
oui vous voyez.
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