J’aime mieux écrire PQ « pq » parce qu’on voit mieux les fesses.
mardi 23 décembre 2025
lundi 22 décembre 2025
court toujours (334)
Il y a trois sortes de personnes : celles qui pensent qu’il vaut mieux mettre le rouleau de pq avec la feuille qui pend devant, celles qui pensent qu’il vaut mieux mettre le rouleau de pq avec la feuille qui pend derrière, et celles qui considèrent que ça n’a pas d’importance (et qui sont bien sûr les plus suspectes).
dimanche 21 décembre 2025
samedi 20 décembre 2025
Souvenirs de ma mère, 27 (les Singes rouges) : Paris, 1961
Regarder derrière Louis Armstrong
Elle n’a jamais vraiment su ce que cela voulait dire, cette phrase. Mais elle lui est restée dans l’oreille. Cet exil de son frère, quand il a été envoyé tout seul en Martinique pour aller au lycée, à la rencontre d’une famille qu’il ne connaissait pas ; elle a toujours pensé que ça avait été une mauvaise chose. Un éloignement définitif, qui n’était pas que géographique, mais qui s’est traduit aussi par la géographie.
C’est son histoire à lui, qu’il ne connaît pas vraiment. Une histoire de langues étrangères, allemand, néerlandais, russe... que son oncle a apprises tout seul, et une histoire de musique aussi, d’où surgissent les images de Paris Blues, le film de Martin Ritt, où l’on voit en 1961 sa silhouette de jeune homme de presque quarante ans jouer du saxophone dans le dos de Luis Armstrong, sous les voûtes du Caveau de la Huchette. Et qui trouve sa fin l’an dernier, ou celui d’avant, il ne sait plus déjà, dans un petit cimetière de l’Oise.
Cette parenthèse en jazz, c’était avant sa naissance à lui. Lui il se souvient juste que son oncle posait de la moquette.
Il y a plein d’histoires qui se croisent. Les gens qui écrivent se mettent à plusieurs pour n’écrire que leur partie d’une histoire plus grande.
Parfois la page d’un livre est en même temps la page d’un autre. Ou le dos de la page d’un autre.
jeudi 18 décembre 2025
mercredi 17 décembre 2025
Mon classique du mercredi : le Tartuffe, de Molière
A l’époque où je faisais du théâtre avec Agnès Delume, après la Mouette mais avant Peer Gynt, si je me souviens bien, nous avions aussi monté le Tartuffe. Je n’en reviens pas, à relire aujourd’hui ce passage de l’acte III scène III (Tartuffe vient juste de déclarer sa flamme à Elmire, qui lui répond et qu’il interrompt), de cette capacité à oublier un texte que je connaissais si bien par cœur, et pourtant si bien écrit pour justement être vite appris et retenu. Je n’en ai que plus de plaisir à le relire aujourd’hui.
mardi 16 décembre 2025
« Roubaud et Annocque »
… lis-je bien : « Poèmes métalinguistiques sur les noms d’animaux : Roubaud et Annocque » ! C’est dans les colloques la revue Fabula, la recherche en littérature ; ça faisait un petit bout de temps que je ne m’étais pas retrouvé sur les bancs de l’Université, ça fait plaisir. Retour à l’amphi donc, c’est Sophie Milcent-Lawson à la chaire ; et je reconnais quelques visages familiers, notamment, outre mon illustre et regretté voisin, ceux d’Eric Chevillard et de sa tortue, que je m’empresse de saluer avant l’explosion d’icelle. Ce sont mes Notes sur les noms de la nature et mes Nouvelles notes qui m’ont amené là, je les remercie (je ne devrais pas vous le dire mais il y en a de plus nouvelles encore, encore inédites). Merci surtout à Fabula et à Sophie Milcent-Lawson ; je vous laisse lire : c’est ici.
lundi 15 décembre 2025
Le Contrat, par Franquin et Kafka, épisode 92
Comme il ne pouvait pas honorer le rendez-vous prévu chez Brunnen à la date prévue, à savoir le lendemain, et qu’il passait justement devant les bureaux, Messerschmied décida de se présenter à l’improviste. Ça tombait bien : il avait justement un exemplaire du contrat dans sa mallette. Il n’avait que peu de temps, mais peu de temps devrait suffire. Et si Monsieur Schlehe était absent, eh bien Messerschmied aurait pour lui sa conscience d’avoir essayé. Aussi fut-ce d’un pas bien décidé que, oubliant de frapper, il ouvrit comme chez lui le bureau de Monsieur Schlehe et reçut aussitôt en pleine face une substance molle et gluante à travers laquelle, à proprement parler, il vit rouge.
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samedi 13 décembre 2025
Souvenirs de ma mère, 27 (les Singes rouges) : Fort-de-France, 1937
Faire très attention à Olga
La Martinique tout de suite ça a été comme une autre planète.
Quand ils sont arrivés au port, à la Transat, toute la famille les attendait ; et elle, elle ne connaissait personne. Sa tante, la sœur de sa mère, elle l’a prise pour sa marraine – sa marraine qui lui avait envoyé la poupée en porcelaine. Ce n’est que dans la soirée qu’elle a compris qu’elle se trompait, quand sa vraie marraine est arrivée.
Même sa grand-mère, elle ne la connaissait pas.
Lui aussi, il se souvient de n’avoir pas connu sa grand-mère, sa mère à elle. Elle et lui, ils ont fait la connaissance de leur grand-mère à l’âge de sept ans. Il se souvient très bien de s’être demandé à quoi ressemblait sa grand-mère, tandis qu’ils traversaient l’aéroport. Il avait sans doute vu des photos d’elle mais il ne se rappelait pas. Peut-être pensait-elle la même chose en descendant du bateau. (...)
Son frère était là, bien sûr. Il y avait longtemps qu’elle ne l’avait pas vu. Il avait quatorze ans mais à ses yeux c’était un jeune homme. Elle était fière d’avoir un frère comme lui.
Elle se souvient que la première chose qu’il a dite à leur mère, c’est : « Il faudra que tu fasses très attention à Olga. »
jeudi 11 décembre 2025
mercredi 10 décembre 2025
Mon mercredi avec Aleph-Écriture, et avec mon stylo
Ce mercredi est un mercredi un peu spécial – il ne sera donc pas classique. En effet Aleph-Écriture me fait le plaisir de m’inviter ce soir à la Fabrique de l’écriture de Philippe Annocque, et je suis bien curieux de savoir comment celui-ci s’y prend, car je n’en sais rien moi-même. Il sera interrogé par Isabelle Rossignol, de 19h à 20h30 ; je crois qu’on peut encore s’inscrire ici. Il y sera question notamment d’Avec mon stylo / Sans son stylo, rappelez-vous :
mardi 9 décembre 2025
Refaire le monde
Irène Lindon est décédée. Les éditeurs meurent. Certains, qui ont refusé sans doute à raison des projets que je leur avais proposés, m’ont laissé un bon souvenir : Gérard Bobillier, Christian Bourgois, Paul Otchakovsky-Laurens… Pas de souvenir personnel en revanche d’Irène Lindon. Il faut dire que quand j’ai fini par envoyer, sur injonction matrimoniale, le manuscrit d’Une affaire de regard, mon premier roman, à quatre éditeurs, c’était Jerôme Lindon qui dirigeait les éditions de Minuit. Pour moi qui, à l’époque, n’avait pas lu un seul auteur contemporain, Minuit, c’était Beckett. Alors Minuit, forcément, même si ce premier roman n’avait rien ou presque rien de « beckettien » à mes yeux. Lorsqu’Une affaire de regard a été publié aux éditions du Seuil, on s’est pourtant étonné : pourquoi le Seuil et pourquoi pas Minuit ? Mais je l’ai envoyé aussi à Minuit, ai-je répondu à Bertrand Visage, mon éditeur au Seuil. Il est possible que le décès de Jérôme Lindon, survenu au printemps 2001 (j’avais envoyé mon manuscrit en janvier, je crois, ou février), a peut-être contribué à l’invisibilité de ce manuscrit. Lors de la présentation du roman devant les représentants, même réaction de leur part – à l’époque Minuit était diffusé par le Seuil. Les choses se seraient-elles passées autrement si la mort n’était pas passée par-là ? Elle passe partout. Les éditeurs meurent, les maisons d’édition aussi, ou sont rachetées et ne survit que leur nom. D’ailleurs les lecteurs meurent aussi : on en compte de moins en moins, malgré l’augmentation de la population mondiale. On sortira bientôt une étude statistique qui prouvera que l’espérance de vie des lecteurs est largement inférieure à celle des tiktokers. On ne va pas refaire le truc, de toute façon. On ne sait pas quel genre de succès aurait obtenu ce premier roman s’il avait été publié ailleurs, et la question a d’autant moins d’intérêt que, entre nous, à côté de Liquide, Vie des hauts plateaux, Mémoires des failles, Pas Liev ou Avec mon stylo / Sans son stylo, il ne vaut pas grand-chose.
lundi 8 décembre 2025
Le Contrat, par Franquin et Kafka, épisode 91
C’était peut-être avant. La chronologie devient moins sûre. En tout cas c’était l’automne, et comme il faisait beau, Messerschmied avait décidé de se rendre chez Brunnen à pied, en passant par le parc. Prendre l’air, prendre soin de sa santé, c’était important. En tout cas c’était la dernière chance qu’il offrait aux établissements Brunnen. Il avait pris rendez-vous avec Monsieur Schlehe, qui l’attendait. Messerschmied n’était pas d’humeur à supporter la moindre contrariété. Le contrat serait signé le jour même, ou jamais. Au détour d’un chemin, Messerschmied aperçut une silhouette vaguement familière. Il identifia un employé des établissements Brunnen, justement, un sous-fifre ; c’est sûrement parce qu’il se rendait chez Brunnen qu’il l’avait reconnu. L’autre ne l’avait pas vu ; il s’amusait à donner des coups de pied dans les feuilles mortes. Il n’avait visiblement rien de mieux à faire. Et il avait l’air heureux, qui plus est. Heureux pour rien, heureux de rien. C’était à désespérer. Messerschmied désespérait. Messerschmied ne se rendit pas chez Brunnen ce jour-là.
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dimanche 7 décembre 2025
Souvenirs de ma mère, 26 (les Singes rouges) : entre la Guyane et la Martinique, 1937
Quitter son premier pays
Dans l’ensemble elle a été très heureuse en Guyane. Elle faisait des promenades avec son père, avec sa mère sur la Plage des Palmistes. Elle faisait de grandes descentes en patinette. Elle courait après les sauterelles vertes. Même quand son frère Maurice lui faisait manger de l’herbe, avant qu’il parte pour la Martinique, elle a été très heureuse en Guyane.
Sauf à l’école.
On ne lui a jamais demandé, à lui, si le fait que sa mère n’ait pas aimé l’école avait un rapport avec le choix qu’il a fait de devenir professeur. Si on le lui demandait, il répondrait sûrement très vite que ça n’a aucun rapport. Très très vite.
En 1937, ils ont pris le bateau pour la Martinique. Elle avait probablement fait ce voyage auparavant, mais elle ne s’en souvient plus – sauf du corps mort de Monsieur Laudarin. Et puis aussi, ça lui revient à l’instant, d’un endroit où ils ont logé. Il y avait un vieux couple que son père appelait « Papa Rhum et Maman Rhum ». C’était peut-être lors d’un voyage qu’ils auraient fait à l’époque où ils ont quitté Cayenne pour Régina, quand elle avait quatre ans.
Mais en 1937, ils ont pris le bateau pour la Martinique et elle n’a plus revu la Guyane. Jamais. La Guyane est restée le nom de sa petite enfance.
Lui non plus, il n’est jamais retourné, non, il n’est jamais allé en Guyane. Pourquoi ? « Ça ne s’est pas trouvé » est-il une réponse suffisante ?
Sur le bateau qui les amenait à la Martinique, ils dormaient dans des hamacs, sur le pont. C’étaient leurs hamacs. Elle revoit aussi une cage avec des serins sur le bateau, mais ils n’avaient pas d’oiseaux quand ils se sont installés en Martinique. Ce doit être un souvenir de la précédente traversée, lors du voyage oublié.
vendredi 5 décembre 2025
Faites vos paquets.
– Alors comme ça, vous êtes écrivain ? Dans quel genre ?
– Dans le genre « cadeau de Noël ».
(Cliquez sur la photo pour en savoir plus, puis sur la photo pour en savoir plus, puis…)
jeudi 4 décembre 2025
mercredi 3 décembre 2025
Mon classique du mercredi : la Mouette, de Tchékhov
A cette époque où je faisais du théâtre avec Agnès Delume, j’avais encore à peu près l’âge de jouer Tréplev, dans la Mouette (c’était l’année d’avant Peer Gynt, je crois). On reconnaîtra ce passage de l’Acte I.
mardi 2 décembre 2025
images de la fatigue
Remarques-tu que tu ne donnes d’images de la fatigue, de manière légèrement romantique, que de tes artisans et métayers, mais jamais de bourgeois, ni de petits ni de grands ?
Je n’ai jamais, justement, vécu ces fatigues racontables chez les bourgeois.
Ne peux-tu au moins te les représenter ?
Non. Il me semble que la fatigue, chez eux, ça ne se fait pas ; pour eux, c’est des mauvaises manières, comme d’aller pieds nus. Et de plus, ils sont incapables de donner une image de la fatigue ; car leurs activités ne sont pas comme ça. Tout au plus peuvent-ils, au bout, montrer une fatigue mortelle, comme nous tous, espérons-le. Et je parviens, tout aussi peu, à m’imaginer la fatigue d’un riche ou d’un puissant, excepté, peut-être de ceux qui ont abdiqué, comme les rois Œdipe ou Lear. Je ne vois même pas de travailleurs fatigués sortir, à la fin de la journée, des entreprises complètement automatisées d’aujourd’hui, mais des gens qui se tiennent droits, dominateurs, avec des mines de vainqueurs et d’énormes battoirs de bébé, qui vont, l’instant d’après, prolonger au flipper du coin leurs gestes détachés et allègres. (Je sais ce que tu vas maintenant objecter : Toi aussi, avant de dire de pareilles choses, tu devrais être vraiment fatigué pour garder la mesure. » Mais il me faut parfois être injuste, et j’en ai envie. Et de plus, entre-temps, à force de poursuivre ces images, je suis, en proportion de mon reproche, assez fatigué.) – Une fatigue comparable à la fatigue du travail par équipes, j’en fis l’expérience enfin lorsque – ce fut ma seule possibilité – j’« allai écrire », des jours, des mois durant. De nouveau, quand après je venais dans les rues de la ville, je me voyais là comme ne faisant plus partie du plus grand nombre. Pourtant le sentiment d’accompagnement était, à cette occasion, tout différent : ne plus participer à la vie quotidienne habituelle ne me faisait plus rien ; au contraire, dans ma fatigue d’œuvre, près de l’épuisement, cela me donnait même un sentiment de bien-être : ce n’était pas la société qui était inaccessible pour moi, mais c’était moi qui l’étais pour elle, pour tous. En quoi vos réjouissances, vos fêtes, vos étreintes me regardaient elles ? – Moi j’avais les arbres là, l’herbe, l’écran de cinéma où Robert Mitchum ne faisait jouer que pour moi seul son expression insondable, les juke-box où Bob Dylan ne chantait que pour moi seul son « Sad-Eyed Lady of the Lowland » ou Ray Davies son et mon « I’m not like everybody else ».
Mais de telles fatigues ne couraient-elles pas le danger de se muer en orgueil ?
Peter Handke, Essai sur la fatigue ; traduction de Georges-Arthur Goldschmitt
lundi 1 décembre 2025
Le Contrat, par Franquin et Kafka, épisode 90
Quand ? On ne saurait le dire. Mais il y a tout lieu de penser que du temps, encore, du temps était passé. Peut-être était-ce à l’automne, ou au printemps, en tout cas c’était à l’une de ces saisons intermédiaires où l’on ne sait trop comment se couvrir. Messerschmied, quant à lui, avait opté pour son pardessus qu’il gardait entrouvert sur son complet veston, et pour son écharpe rouge assortie à sa cravate, seule fantaisie qu’il voulait bien s’autoriser. Il arriva en hâte dans les bureaux de Brunnen où il fut accueilli à bras ouverts par Monsieur Schlehe radieux. Il s’assit directement au bureau de ce dernier et s’empressa de parapher chaque page du contrat. Ce ne fut qu’après la dernière que, cédant à un petit accès de snobisme bien compréhensible et humain après les épreuves traversées, il sortit et alluma un de ses cigares de luxe, directement importés de Cuba. Messerschmied et Monsieur Schlehe laissaient enfin éclater leur joie lorsqu’une averse tropicale se déclencha, emportant tout : les contrats, le cigare, la joie et la foi en un avenir radieux.
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dimanche 30 novembre 2025
Souvenirs de mon père, 57 et dernier, 1945-1951
Tu as cherché du travail, et tu as trouvé la société Noiraud, qui fabriquait des radiateurs électriques, dans la rue Béranger, qui donne sur la place de la République ; ils t’ont pris tout de suite. Ton travail était « passionnant » : tu devais contrôler que les radiateurs électriques fonctionnaient bien, qu’ils n’avaient pas de fil à la masse, que tout était en ordre.
En même temps, tu as cherché un logement. Tu as trouvé une chambre d’hôtel dans la rue Commines, non loin de là. Tu devais rester là pendant six ans : tu y as même vécu avec maman ; vous êtes partis juste avant la naissance de Michèle.
Mais ce poste de contrôleur de radiateurs ne t’enthousiasmait pas outre mesure. Tu ne te voyais pas passer ta vie entière à contrôler des radiateurs. Alors tu as penser à la CGR, la Compagnie Générale de Radiologie, dont ton grand-père avait été l’un des fondateurs. Tu avais toujours l’adresse de Roycourt, son ancien associé ; et, sans savoir qu’il en était resté le PDG, tu es allé le trouver chez lui. Tu es tombé sur sa femme, qui t’a dit d’aller le voir à la CGR. Tu y es allé, tu as reçu par une dame qui s’appelait Mme Lecanu, qui était secrétaire de direction et qui avait très bien connu ton grand-père. Elle t’a congratulé quand elle a su que tu étais son petit-fils, et tu as été reçu par Roycourt, qui t’a engagé tout de suite, d’autant plus que tu suivais les cours du Conservatoire des Arts et Métiers. Il t’a dit qu’il allait te faire suivre différents stages avant de faire entrer comme agent technique. Tu as fait un stage de six semaines à l’atelier de montage électrique. Ensuite tu as fait un stage de quinze jours à l’atelier de réparation, et ensuite tu en as fait un autre de quinze jours à l’ateliers des transformateurs. Après, tu es passé au contrôle électrique. Là, tu as été nommé agent technique. Tu as travaillé au contrôle électrique pendant un an (en incluant les stages), puis tu as été nommé au siège, au service d’installation et de dépannage du matériel radiologique, qu’on appelait à l’époque le Bureau de la Région Parisienne. Tu es devenu agent technique dépanneur installateur. Tu es resté là, à la CGR, pendant six ans.
C’est ici que j’ai arrêté de noter les souvenirs de mon père.















