dimanche 12 juin 2016

Note pour plus tard

Le jour où la mort l'attendra
il ne faudra pas qu'il oublie
d'aller marcher
Pas sûr qu'elle arrive à le suivre
dans le chant des merles
et la pluie







Pour la petite histoire, je dois ce petit poème, qui au départ n'est rien qu'un statut Facebook, à une bonne crève qui m'a tenu éveillé cette nuit comme la précédente. Comme je suis très rarement malade et que je suis un homme, à chaque fois j'ai l'impression que je vais mourir ; ce qui quand on y pense n'est pas tout à fait infondé. Plutôt que de mourir au lit, à quatre heures ce matin j'ai préféré aller marcher un peu ; en fait j'ai marché beaucoup, les merles chantaient, la pluie s'est mise à tomber et moi à courir et je me suis rendu compte que j'avais laissé la mort et sa pensée derrière moi, pendant qu'en pensée je composais ce texte, que j'ai posté aussitôt rentré.  

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