Puis il chercha du réconfort en songeant à qui le soir venu se hâte vers le couchant afin d’obtenir une meilleure
vue de Vénus et n’y trouva aucun.
Samuel Beckett, Soubresauts, Minuit, 1989, p. 18-19.
Je crois que c’est le dernier livre, en littérature contemporaine,
que j’ai acheté l’année de sa parution – avant, trois ou quatre ans plus
tard, de m’arrêter tout à fait de lire (même la
littérature d’autrefois). Je n’ai jamais jusqu’à aujourd’hui fait le rapprochement avec la mort de l’auteur. Avec ses mots, si.
La seule, dans les livres justement, dans quelques livres.
Ses mots restent en revanche comme des os imputrescibles.