Notre
être nous encombre et nous importune. Nous ne cessons de le transporter
ailleurs, plus loin, tout le jour
nous lui cherchons une place où il se ferait oublier. Mais, dans
Choir, il est partout visible, exposé. Ce crampon nous désigne encore
dans le creux de sable où nous voulions nous cacher et nous
voici bientôt par sa faute en butte à l’hostilité générale. La
soif le fossiliserait, plutôt vivre donc, pour en finir.
Eric Chevillard, Choir, Minuit, 2010, p. 195.
(Moi aussi, je lis
Choir.)
Commentaires
"Choir" devient de plus en plus tentant! Ah, mais pour hésiter encore? A analyser...
(Merci, Phiippe! Un texte passé par deux grands lecteurs bienveillants qui ne m'ont rien signalé...)
(Merci, Phiippe! Un texte passé par deux grands lecteurs bienveillants qui ne m'ont rien signalé...)
J'en remets encore un extrait ce soir, et demain, j'essaie d'en parler. (Je dis ça mais je me connais : je vais encore raconter ma vie !)
Réponse de
PhA
le 25/01/2010 à 10h07
Racontez,racontez, ça m'intéresse.
(J'y travaille.) (Finalement ce sera peut-être même pour ce soir.)
Réponse de
PhA
le 25/01/2010 à 20h12
Philippe, va faire un tour du côté des santons de Belgique de qui tu sais, poilant !
Commentaire n°4
posté par
Pascale
le 25/01/2010 à 20h24
Vu !
Réponse de
PhA
le 25/01/2010 à 22h2
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