Seule la nuit tombe dans ses bras (Quidam éditeur)



Seule la nuit tombe dans ses bras (Quidam éditeur, 2018)
Feuilleter sur le site de Quidam

Annonces du roman dans Marie-Claire (août 2018)


Presse écrite : 

Article d'Isabelle Rüf, dans le Temps
Quelle est l’espérance de vie d’une histoire virtuelle, demande Philippe Annocque, dans un livre drôle, érotique et mélancolique
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Article d'Alain Nicolas, dans l'Humanité
"Reste un roman brillant et sensible où tout peut, éternellement, continuer, où fantasme et réalité sont faits, en fin de compte, de la même matière, celle du rêve."


Article de Guillaume Contré, dans le Matricule des Anges
"On pourrait dire que ce roman plus romantique qu'érotique, cette histoire d'un amour qui n'est pas vraiment réalisé mais fait mal quand même, est aussi une réflexion sur la littérature, sur sa capacité à multiplier les mondes."
Article de Bernard Quiriny dans Trois Couleurs MK2 :
« Philippe Annocque explore ce sujet casse-gueule avec beaucoup de subtilité, et transforme cette liaison pornographique à distance en une sorte de réflexion grandeur nature sur le pouvoir performatif du langage et la puissance de l'imagination. Un roman bref, un peu cru, addictif, d'une éclatante intelligence »




Avis de libraires :


Hélène Woodhouse, libraire à la Chouette Librairie, à Lille, présente Seule la nuit tombe dans ses bras :





Article de Hugues Robert, de la librairie Charybde (Paris XIIe) :
Avec l’humour rusé qu’on lui connaît, Philippe Annocque nous offre bien entendu une histoire d’amour et une histoire érotique (voire pornographique – car il est bien question ici de libérations et de contraintes, de ce que la distance et l’irréel font à la parole, même lorsque l’irréel est tout à coup concrétisé par des photos licencieuses), évoluant joliment entre le pastiche et le travail en profondeur de ce qui se niche dans un cliché apparent. Mais là n’est pas son véritable propos...
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L'avis de Martin Knosp, libraire chez Brouillon de culture, à Caen : 

J’ai adoré ! Traitement très fin du sujet, jeux de langue subtils et aboutis. L’érotisme et les propos crus ne m’ont pas surpris outre mesure, c’est très drôle, au regard des situations. C’est ironique sans être accablant pour ces personnages, malgré le ridicule évident d’une relation sans matérialité. Un grand bravo à l’auteur !

Article d'Antoine Jarrige, libraire chez Cultura

La critique des réseaux sociaux semble évidente. Mais ce n’est pas le sujet du livre. L’auteur exalte la force du verbe. Ces néo-amants connaissent les affres de l’absence des mots de l’autre, plutôt que de l’autre lui-même. Une réhabilitation, sous forme travestiede la relation amoureuse épistolaire, où il s’agit d’éveiller le désir, de faire naître le plaisir par sa seule évocation, les photos et les vidéos rendant le tout un brin plus piquant, ou pathétique, c’est selon.
Un livre malin et un vrai plaisir de lecture.
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La librairie le Mille-Feuilles, à Ville d'Avray

Un roman très actuel qui se moque gentiment… ou qui va créer des adeptes !
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La chouette librairie, à Lille
Plus de questions soulevées que de réponses dans ce texte drôle et bien amené de Philippe Annocque, qui interroge avec brio notre rapport à la virtualité, au sentiment amoureux, à l’identité, à ce qui fait le lien entre deux personnes. A ce qui peut défaire ce lien, également… Entre fragments poétiques existentiels et extraits de « chat » Messenger, le roman bascule volontiers d’un style à l’autre, structurant le récit d’une façon fort originale.
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A écouter :


Chronique de Nikola Delescluse, à écouter sur Paludes

Mardi 25 septembre, Annick Ferrant présentait Seule la nuit tombe dans ses bras sur France Bleu Mayenne :


Sur les sites et blogs littéraires :

Montre-moi ton chat, par Julien d'Abrigeon, sur Junkpage :



Feuilleter la revue

Article de Nathalie Peyrebonne, sur Délibéré :
 Est-ce que ce que l’on vit dans le monde virtuel, « univers sans gravité » (« On suppose qu’aucune chute n’y est mortelle ») peut encore être de l’amour ? Dans ce dédale de réalités imbriquées, tout passe par les mots, qui manquent (« Il n’y avait pas de mots pour dire ce qui n’existait que par les mots ») mais qui comblent. Et où tout cela nous mène-t-il donc ? Eh bien à un roman, bien sûr, écrit d’une plume agile et pleine d’esprit, « IRL », In real life, comme on dit sur Facebook, la vraie vie, quoi !
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Coucher sur le papier, article sur le blog L'avis textuel de Marie M :

Le tout dans une mise en abîme vertigineuse d'un livre dans le livre, une histoire dans l'histoire. Un ingénieux dispositif, comme toujours, chez Philippe Annocque*. (...)
L'auteur flirte et s'amuse avec les limites du roman, de la romance et du porno — c'est parfois un peu cru — sans jamais tomber dans la niaiserie ou le vulgaire. Il cultive au contraire l'art de parler très simplement et justement de choses infiniment subtiles et volatiles, parfois banales.

"Il avait tellement d'imagination qu'il n'avait pas besoin de l'avoir pour avoir peur de la perdre"
par Pierre Ménard, sur le site Liminaire
Ce livre se présente donc comme la preuve de cet amour, un cadeau « mieux qu’un diamant », un présent (faute d’une présence), qui donne corps à ce couple virtuel, à leur étreinte imaginaire, un livre inspiré de leur histoire, écrit pour combler l’espace qui les sépare, par Herbert, cet être de fiction, dont Philippe Annocque nous restitue avec son écriture limpide et son humour distancié, une lecture dont il s’autorise à nous faire les témoins, nous rendant ainsi complices et partenaires, à notre tour livrés à l’amour.

Article de Philippe Chauché sur La Cause littéraire
Philippe Annocque réussit là un étrange roman connecté, un roman d’amour impossible, très sensuel et très sexuel (...). Un roman, qui comme l’histoire de Coline et Herbert est un éternel recommencement porté par le regard d’un lecteur nouveau. Une fois refermé, ce livre bleu s’invite à nouveau, comme une chanson ancienne, et vous fredonnez ce qu’il vous inspire. Les romans qui font chanter sont si rares.
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Les amours déconnectés, par Hans Limon, sur Diacritik
Certains s’arrêteront aux passages érotiques, y verront un simple exercice de style. Voire un morceau d’autobiographie. C’est qu’ils n’auront pas lu l’auteur de Pas Liev, qui sait à merveille dépeindre les vies minuscules.
J’ai commencé par détester ce roman. Puis je l’ai relu, hier soir. Et j’ai fini par être touché, non par l’histoire en elle-même, mais par le propos qui le sous-tend : qu’avons-nous fait de nos rêves d’enfants ? De nos princesses et princes charmants ? Partis, d’une simple pression sur la touche Reset. (...)

Le titre en est la preuve : la nuit, rien que la nuit. Les poètes qui rêvaient leurs amours parlaient d’azur. Nous sommes des aimants déconnectés. Là est le paradoxe. Philippe Annocque se joue des paradoxes.
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Dire comme faire, article de Laurent Gourlay
Seule la nuit tombe dans ses bras est le récit ironique et émouvant d’une liaison en équilibre instable entre réalité et fantasme. L’auteur y parle avec talent de l’illusion, des sentiments, de l’absence, de la littérature, du rêve, du quotidien, de sexe aussi, et de tant d’autres choses. Faux roman érotique mais réel plaisir de lecture, un livre à acheter dans la vrai vie.
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Article sur le blog La Viduité
Que touche-t-on exactement dans une histoire d’amour, qui caresse-t-on quand on se dédouble dans la virtualité des réseaux sociaux ou dans celle de l’écriture ? Dans une langue à la poésie contenue par une joyeuse réserve d’ironie, Philippe Annocque part de ces questions pour déployer, et décomposer, une volatile réflexion sur le miroir de l’érotisme, les clichés du cul et les sentiments qu’ils effleurent en un sempiternel recommencement.

Article d'Emilia Sancti et Warren Bismuth sur le blog Des livres rances

Un roman également en forme d’exploration du temps passé, du temps perdu, où deux adultes ancrés dans leur quotidien familial retombent en pleine adolescence par le biais de la séduction à tout crin. Les deux acteurs semblent embourbés dans une spirale de l’érotisme virtuel sans issue.
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Article de Penvins sur Exigence Littérature
Philippe Annocque écrit un roman de marivaudage digne des libertins du Siècle des lumières, les romans épistolaires sont devenus des romans Facebookiens, l’amour a trouvé de nouveaux supports (...). Jeu amoureux mais aussi jeu littéraire, non seulement l’aventure se vit par écrit, mais elle n’existe que parce qu’elle est énoncée. Jouant avec la théorie des énoncés performatifs, la réfutant parfois, Philippe Annocque construit une histoire d’amour à la fois bien réelle et doublement irréelle, d’une part parce qu’elle se fait sans rencontre autre que virtuelle, d’autre part parce qu’elle n’existe que dans l’univers de l’écrivain et de ses lecteurs présents ou à venir !
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Article sur Froggy's delight
Et au final se pose la question principale du livre. Coucher par écrit est-il tromper ? Car Herbert et Coline ne couchent pas. On pourrait donc penser qu’ils ne trompent pas. Mais le livre nous montre le poids des mots, leur importance. 
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Article sur le blog Cunéipage
Un roman intelligent et réaliste.
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Article sur le blog Domi C Lire
J’ai trouvé dans ce roman un grand réalisme et une véritable image de notre société d’écrans et de relation factices et protégée...



Article de Brune Platine, sur Sens critique
Seule la nuit tombe dans ses bras (titre qui m'avait laissé espérer un romance littéraire à la poésie sensuelle - ô cruelle méprise !) est un livre brillant sur la vacuité de (certains) flirts virtuels.

Article dans Le Combat oculaire
Romance 2.0, aux allures carrément et explicitement érotiques, un livre dans le livre, un personnage de fiction qui écrit un roman, roman créé sur la base d'échanges virtuels avec une femme de fiction, qui est forcément réelle puisqu'elle existe, mais qui est si lointaine qu'elle est encore plus fictive.
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Billet sur Mots pour mots, par Nicole Grundlinger
Autrefois, il fallait lire entre les lignes. Désormais, il faut interpréter les images, voire même les canaux utilisés. C'est pourtant bien avec des mots que l'écrivain Herbert choisit de raconter cette histoire et d'en faire un roman. Une raison supplémentaire de se réjouir et de jouir de cette prose maligne. 
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Article sur le site Au pouvoir des mots
Peut-on parler d’amour ? Peut-on aimer sans ne s’être jamais touché ? Derrière un écran, pas de garde-fou, pas de barrière sociale, pas de tabou sexuel, pas de masque, on s’ouvre, on se livre. Que risque-t-on bien à l’abri de sa vie de famille rassurante ? Ce texte admirablement servi par une écriture badine l’air de rien, frivole un brin, crue aussi, n’apportera pas de réponse.

Article sur le site ProP(r)ose Magazine
Seule la nuit tombe dans ses bras est un roman aux réflexions sensibles et sensuelles. Il nous emporte dans une mise en abyme, traversée de thématiques immuables et universelles à l’image du  réel, du langage, de la dualité, de l’amour, de l’identité ou du désir.

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