L’ambiance étant devenue
exécrable à la maison, je suis allé me promener sur la plage, derrière la
maison. C’était le soir et le panorama est splendide. J’ai remarqué toutefois
qu’il commençait à y avoir beaucoup de tombes. Je m’en suis approché et je me suis
rendu compte que la première était la tombe d’Ina. Non loin, il y avait la
tombe de Juliet et, à côté, celle de Frances. Je ne savais même pas qu’elles
étaient mortes. J’ai pleuré sur toutes les tombes de ces femmes que je
n’épouserai jamais.
Vie des hauts plateaux,
éditions Louise Bottu, page 86.
Tout à l’heure je pensais à tous
les livres parus, paraissant ou à paraître que j’ai envie de lire et je me
disais à peu près la même chose que sur la plage aux tombes des femmes. Ci-dessous,
par exemple, ce sont quelques-uns de ceux que j’avais prévu de lire avant la fin de la
semaine parce que j’en ai repéré d’autres qui arrivent très vite. Comme ça
risque de ne pas se passer comme prévu et qu’il n’y a pas de raisons que je
sois tout seul à rester frustré dans mes amours reportées, j’en mets juste un bouquet
pour vous faire envie.
(Bon, je me rends compte que la
photo est floue. Alors comme j’ai la flemme d’en prendre une autre, on y voit, par
ordre alphabétique du nom de l’auteur : Pré ou carré, de Joël
Baqué, chez Eric Pesty ; La Salle, du même Joël Baqué, chez
POL ; Les Morts rigolos, d’Antoine Boute, aux Petits Matins ; Louange
et épuisement d’un jour sans fin, de Didier da Silva, chez Helium ; Salle
des machines, de Jean-Michel Espitallier, chez Flammarion Poésie ; Autres
courants, de Philippe Jaffeux, à l’Atelier de l’agneau ; Tchoôl,
de Christophe Macquet, au grand os et le Parapluie rouge d’Anna de
Sandre chez In-8.)
Y en a-t-il autant que les lattes de votre parquet ?
RépondreSupprimer(vos amours reportées...)
Je crois que j'ai ce qu'il me faut pour refaire tout mon parquet. Fouler les livres est peut-être une autre manière de les lire.
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