Noyer le poisson est une pratique aussi commune à la politique qu’à la pêche. Jean-Frédéric
et ses amis espéraient nous faire oublier ses cinq voix d’avance lors des dernières législatives à Rambouillet – il n’y en a plus qu’une après le décompte des Sages, et tout est à refaire. On se réjouit de retourner
aux urnes, et si l’on est déjà parti se mettre au vert à l’heure du second tour, on aura pris soin de confier sa voix à qui saura la faire entendre.
La concurrente verte, qui a sans doute quelque chose d'Anne Roumanoff en elle, peut se réjouir : il paraît que le poisson (en eau de mer ou eau douce) pourrit par la tête.
(Quand même, se faire arrêter pour fraude fiscale ; on dira ce qu'on voudra, ce type était un précuseur.)