jeudi 1 avril 2010

rencontres complément

Le Salon, c’est fini (mais pas les conseils de classe ni les paquets de copies…). Il manque de fauteuils, tout de même, ce Salon. On en a plein les jambes. De canapés, plutôt, car c’est un Salon : on y rencontre du monde, on y discute – et ça vraiment, c’était bien, même si souvent c’est un peu court.
Le Salon est fini, mais pas les rencontres. Hier soir, Frédéric Forte, dans le cadre de sa résidence à la librairie le Comptoir des Mots, accueillait pour la septième fois déjà (je crois) un auteur et son éditeur, cette fois-ci c’était Emmanuel Fournier, philosophe dont le travail rencontre la poésie, non, philosophe dont on peut aussi lire le travail comme de la poésie, peut-être, et Eric Pesty – éditeur – et vraiment c’était une belle rencontre. Je ne vais pas parler des livres que je n’ai pas lus mais tout de même, l’infinitif comme langue (Emmanuel Fournier), ça ne peut qu’alerter l’auteur d’un livre où la personne grammaticale s’efface : « Pour ma part, je préfère voir les règles de grammaire non comme des contraintes mais plutôt comme des possibilités de libération qui nous sont données. Peut-être de délivrance, mais surtout de libération. » Voyez : je tombe complètement au hasard sur ces phrases d’Emmanuel Fournier, dans L’infinitif complément, publié dans la même belle collection agrafée qu’Une ligne d’Anne Parian – je suis reparti avec les deux, sans oublier la Mer à faire.


Commentaires

oui je vais lire cet "infinitif" d'Emmanuel Fournier bien alléchant. je suis aussi une fan de l'infinitif , mode du langage du corps dit-on ... Et je t' enverrai bientôt la réédition enrichie de mon "Question de style" (CFPJ 2007) - mais il faut d'abord que je la réenrichisse !!!! boulot boulot ....
je continue à être hallucinée par tout ce que tu trouves le temps de faire ...
Dane
Commentaire n°1 posté par Dane Cuypers le 01/04/2010 à 21h28
Merci ! (le temps, je cours après ; mais il est bien entraîné, le bougre !)
Réponse de PhA le 02/04/2010 à 09h36
1) Oui, le Salon manque de fauteuils... même quand on achète une boissson "liquide" (of course) on ne trouve pas d'endroit pour s'asseoir, ou, s'il y en a, on est éjecté! C'est nul, archi nul!
2) Oui, les rencontres sont trop courtes, même quand on a le temps (la timidité face à l'inconnu que l'on croit connaître; c'est terrible. Frustration, de mon fait, bien entendu).
 
Commentaire n°2 posté par Ambre le 02/04/2010 à 17h39
N'empêche : même court, c'était bien sympathique. Merci d'être passée !
Réponse de PhA le 02/04/2010 à 18h13
Me rappelle un beau livre de P. Alferi, Faire une phrase, je crois.
Commentaire n°3 posté par albin le 02/04/2010 à 18h00
Chercher une phrase, sans doute (c'est facile pour moi de chercher : j'ai mes Jumelles à portés de main !)
Réponse de PhA le 02/04/2010 à 18h11
... oui, n'empêche...
(et merci pour la dédicace "personnalisée" (+_+))
Commentaire n°4 posté par Ambre le 02/04/2010 à 19h36
 

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