Le
Salon, c’est fini (mais pas les conseils de classe ni les paquets de
copies…). Il manque de fauteuils, tout de même, ce Salon. On en a plein
les jambes.
De canapés, plutôt, car c’est un Salon : on y rencontre du monde, on
y discute – et ça vraiment, c’était bien, même si souvent c’est un peu
court.
Le Salon est fini, mais pas les rencontres. Hier soir, Frédéric Forte, dans le cadre de sa résidence à la librairie le Comptoir des Mots, accueillait pour la septième fois déjà (je crois)
un auteur et son éditeur, cette fois-ci c’était Emmanuel Fournier, philosophe dont le travail rencontre la poésie, non, philosophe dont on peut aussi lire le travail
comme de la poésie, peut-être, et Eric Pesty – éditeur – et vraiment c’était une belle rencontre. Je ne vais pas parler
des livres que je n’ai pas lus mais tout de même, l’infinitif comme langue (Emmanuel Fournier), ça ne peut qu’alerter l’auteur d’un livre où la personne grammaticale s’efface :
« Pour ma part, je préfère voir les règles de grammaire non comme des
contraintes mais plutôt comme des possibilités de libération qui
nous sont données. Peut-être de délivrance, mais surtout de
libération. » Voyez : je tombe complètement au hasard sur
ces phrases d’Emmanuel Fournier, dans L’infinitif complément, publié dans la même belle collection
agrafée qu’Une ligne d’Anne Parian – je suis reparti avec les deux, sans oublier la Mer à faire.
je continue à être hallucinée par tout ce que tu trouves le temps de faire ...
Dane
2) Oui, les rencontres sont trop courtes, même quand on a le temps (la timidité face à l'inconnu que l'on croit connaître; c'est terrible. Frustration, de mon fait, bien entendu).
(et merci pour la dédicace "personnalisée" (+_+))