mardi 25 août 2009

entre les lignes

En habits anciens (tout de noir vêtu sauf les chausses blanches), un funambule, non content de devoir conserver son propre équilibre, a posé de travers sur sa tête une épaisse et longue planche de bois brut dont le poids même semble bien excessif. (Vision fugace, une fraction de seconde – mais on est entraîné – presque malgré soi – à les retenir) qui traverse mon esprit pourtant éveillé (du moins le croit-il) au cours de la lecture fameuse des Onze, de Pierre Michon ; je note la page : 56, portrait de Collot.



Commentaires

Ce Michon-là est du bois dont on fait les chefs-d'oeuvre.
Commentaire n°1 posté par Dominique Hasselmann le 25/08/2009 à 10h01
C'est bien mon sentiment - même si pour l'instant je n'ai lu que la première partie.
Commentaire n°2 posté par PhA le 25/08/2009 à 10h07
 

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