Bien sûr que oui, comme tous les adolescents, j’aimais – et j’aime toujours – Baudelaire. Et puis il ne se gênait pas pour glisser quelques irrégularités quand il écrivait des sonnets ; ça me servait d’alibi pour justifier les maladresses des miens – car j’écrivais des sonnets : on était au siècle dernier. Souvent j’en apprenais par cœur ; ça a été le cas pour A une passante. Les textes appris par cœur laissent des traces dans l’écriture.
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