jeudi 3 septembre 2009

il appert que les choses se dénouent quand on joue

cocott’ en papier (rœucyclé)
 
pas croyanç’ en contraint’
mais rir’
rir’ (rir’)
partir (départ)
et rœuvœunir
rentrer et rœupartir
rœufair’
rœufair’
(ah les rœutours dœu manivell’)
sans nostalgie
du fair’
(ah les hallucinés les rœu désespérés d’arthur)
sans nostalgie
du tendr’
la bell’ o d’origin’
la tendressœu nombreuz’ et divin’ment sauvaj’
 
et puis (les plis)
il appert quœu lœu rythm’
 
et puis (dœupuis)
il appert quœu les sons
rions
rions (            )
les sons
les sons (            )
qui jasaient au grand air
légers
oh si légers
sœu rœuconnaiss’nt
(ou font semblant)
un jour
sœu plombavin’nt au loin
loin du suppliç’ et dœu l’extaz’
sœu rœuconnaissœunt (naissœunt naiss’nt)
et puis s’engrènœunt (grainœu grain’)
 
il appert quœu les choz’s
 
sœu dénouent quand on joue
 
Christophe Macquet, Cri & co, éditions Le grand os, collection qoi, p. 58-59, 2008.
 
Ce poète qui donne la parolœu à l’e jusque là muet court le monde dans d’autres langues. Il en rapporte aussi des récits (j’avais déjà eu l’occasion de les visiter) qui se donnent à voir plutôt qu’à entendre. 




Commentaires

Bon, y a pas que moi qui suis sujet à la boisson. Vraiment vous êtes d'une délicatesse qui me confond. Vous prendrez bien un petit verre? Cette "rentrée" n'a pas été facile pour tout le monde - voir ailleurs où vous savez.
Commentaire n°1 posté par Depluloin le 03/09/2009 à 23h50
Ah c'est radical, mais jubilatoire en bouche. Et chaque relecture est un peu différente de la précédente.
Commentaire n°2 posté par PhA le 04/09/2009 à 07h56

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