Le registre de Fitzgerald, qui « repose dans les collections de l’université de Columbia » (nous apprend l’explicit du Registre de Fitzgerald de Didier da Silva tout récemment paru chez Vanloo) est un registre tenu par Fitzgerald, oui, Francis Scott, durant la plus grande partie de sa vie, dans lequel il consacre une page de cahier d’écolier à chaque année de sa vie : la vie est courte. Le Registre de Fitzgerald de Didier da Silva est, on peut le dire, une biographie de l’auteur bien connu, dans laquelle son registre et Fitzgerald lui-même deviennent un sujet, une matière, une manière d’instrument de musique dont l’autre auteur, moins connu mais qui mériterait de l’être davantage, cliquez donc, joue, nous fait résonner l’âme, dans toute l’étendue de son registre. La vie est courte ; la trajectoire est lumineuse, météorique : c’est proprement une tragédie.
J’en ai rouvert mon vieux Gatsby ; je l’avais lu moi aussi « in my younger and more vulnerable years » ; comme en dit cette fois Scott dans l’incipit. La vie est courte. Both books are great.
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