Quand Messerschmied retourna chez Brunnen, il n’y resta pas longtemps. Le bureau de Monsieur Witz était entrouvert et une voix, qui n’était pas celle de Monsieur Witz, tutoyait familièrement son interlocuteur, accusé de se précipiter sur toute bouteille laissée à sa portée. Un coup d’œil dans la pièce confirma ce que Messerschmied venait d’entendre : Monsieur Witz, manifestement ivre-mort, gisait affalé par terre, une bouteille vide à la main, et se faisait sermonner par un comparse coiffé d’un bonnet à pompon. D’autres bouteilles, en quantité difficilement imaginable, jonchaient le sol. Dégoûté, Messerschmied partit sur-le-champ.
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