Cette fois-ci, ce serait Monsieur Witz qui viendrait chez Mersserschmied. Après tout, Messerschmied avait bien ses propres bureaux ; rien n’obligeait à ce que le contrat fût signé chez Brunnen. Monsieur Witz viendrait donc chez Messerschmied qui l’attendrait dans son bureau. Monsieur Witz entrerait dans le bureau de Messerschmied et le verrait là, lui, Messerschmied, assis derrière son bureau, les mains jointes, dans un air de méditation profonde, tellement profonde que ce serait comme si Messerschmied n’était pas vraiment là ; Messerschmied serait là mais comme absent à lui-même et au monde et Monsieur Witz en serait pour ses frais ; il resterait là, assis en face de Messerschmied, sans savoir quoi faire ni penser, sans oser partir au cas où Messerschmied sortirait de son inertie ; il resterait là et en resterait pour ses frais, et ce serait chez Messerschmied, pour une fois, ce serait chez Messerschmied que le contrat ne serait pas signé.
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