lundi 19 février 2024

Le Contrat, par Franquin et Kafka, épisode 10

Ce n’était pas un guet-apens. Quelle raison Monsieur Witz, ou toute autre personne de la maison Brunnen ; quelle raison aurait-on eu de tendre un guet-apens à Messerschmied ? Il devait se raisonner. Ça n’avait aucun sens. C’est parce qu’il savait se raisonner que Messerschmied décida de redonner une chance à la maison Brunnen, où il fut une fois encore accueilli les bras ouverts par Monsieur Witz, lequel à l’évidence paraissait tout aussi désireux que Messerschmied de signer le contrat. Ce dernier avait bien du mal à se défaire de sa méfiance et de sa mauvaise humeur mais enfin, il était tout de même sur le point de signer le contrat ; il venait de saisir le stylo que lui tendait Monsieur Witz lorsque, sans raison, sans qu’aucune sirène n’eût retenti, il reçut de l’eau sur la tête. Et ce n’était pas un guet-apens, peut-être ?

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