Et puis j’ai aussi (et enfin) découvert cet été Berlin Alexanderplatz. Il y avait longtemps que le roman d’Alfred Döblin rayonnait sur les rayons de la bibliothèque familiale sans que je l’eusse encore ouvert, et puis comme il se trouva que je me trouvasse à Berlin, il fit le voyage avec moi, sous cette forme jaunie et un peu molle que prennent les Folio acquis dans les années 80. Choc à la lecture néanmoins. Je m’attendais à un grand livre ; c’est encore plus que ça. Mais tout de même, il n’y avait pas que le papier de mon vieux Folio qui avait vieilli : la traduction aussi. De retour en France, j’ai donc acheté illico la nouvelle traduction d’Olivier Le Lay qui rend justice au travail sur l’oralité, la choralité ai-je envie de dire de ce grand roman moderne, qui annonce sans doute, me semble-t-il, l’œuvre de Reinhard Jirgl, que publie Quidam en français.
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