mardi 25 juin 2024

Quelques Dialogues intérieurs à la périphérie, de Peter Handke

Comme je lis (notamment) les Dialogues intérieurs à la périphérie, de Peter Handke, que les éditions Verdier viennent de publier dans une traduction de Laurent Margantin, je vous en recopie quelques-uns avant que vous ne vous envoliez avec l’été. Ma lecture est inachevée, et j’aime que Handke laisse chaque note sans point final. (Parfois les textes qu’on recopie d’autrui parlent encore mieux de soi que ceux que l’on écrit.)



« Le claironnement des foulques dans tous les sens sur l’étang de la forêt, comme dans un match de ping-pong (plutôt paisible) »


« « Beaux dormeurs » : dessine les dormeurs dans les trains de banlieue, dans le bus, dans le métro »


« Quand la fourmi resta un moment sur mon genou, il s’appela un moment, « colline de la fourmi » »


« Le vestibule du demi-sommeil »


« Où sont passés les enfants qui écrivent dans l’air ? »


« « Tu te laisses aller. – C’est le chagrin. – Ce n’est pas du chagrin si tu te laisses aller » »


« Toi, scribe, tu es un démon ? – Oui, quand je suis scribe, quand je suis en train d’écrire – quand c’est mon métier. Mais je suis un démon pacifique, au-delà du Bien et du Mal »


« De l’intérêt de ce qui est usé jusqu’à la corde : je vois la structure et comment c’est fait »


« « Superstition » : en marchant, j’aide une personne absente dans le besoin marcher ; je l’aide à se mettre debout »


« « Quelle est la morale de ton histoire ? – L’histoire » »




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