Je suis sorti dans le jardin, et là j’ai eu la surprise d’assister
à la fin de la mort de Maureen, qui en fait était quand même venue
à ma fête et était morte de justesse dans le jardin. Ma femme
Joanna s’était évanouie une fois de plus. Du coup j’ai foncé
dans le jacuzzi et j’y ai invité la mort, qui était encore là.
La mort est venue me rejoindre dans le jacuzzi mais elle ne s’est
pas mise en maillot de bain. C’était un peu décevant.
La plupart des invités ont discrètement pris congé, seul est resté
mon fils Orlando qui était venu à l’improviste. Joanna qui venait
juste de revenir à elle est tombée à nouveau dans les pommes en
voyant Orlando discuter avec la mort.
Il a fallu que je me soigne avec mon appareil car la mort de Maureen
m’avait quand même fichu un coup.
Le lendemain, comme je ne savais pas quoi faire, je suis allé au
gymnase juste à côté de l’école, c’est tout près de chez
nous. Tout le monde était bleu. Je me suis dit que je pouvais
mourir, à présent. J’ai décidé que la prochaine fois que je
mourrais, je resterais mort. J’ai pris cette décision en
connaissance de cause : je sais très bien que la mort finit
toujours par être irréversible. Il y a un moment où il faut bien
que les choses s’arrêtent.
Bon d'accord, certes : "Il y a un moment où il faut bien que les choses s'arrêtent"... Mais j'ose espérer que ce silence prolongé (depuis le 9 décembre !) n'est dû qu'aux fins de trimestre "un peu" surchargées que connaissent les enseignants !!?
RépondreSupprimerNon non non, il n'est pas question (pas encore, en tout cas) que ce blog s'arrête !
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