samedi 10 septembre 2011

Un « salon des écrivains » à Rambouillet ?


Bonne idée, pourquoi pas. Rambouillet, « le Renom », comme on lit parfois ici ou là, pourrait bien être renommé aussi pour son salon du livre. D’ailleurs en effet quelques écrivains hantent les parages, je peux en témoigner ; c’est un début. Evidemment ça doit coûter un peu d’argent, mais la commune n’est pas non plus l’une des plus nécessiteuses de notre beau pays. C’est quand même dommage que les organisateurs en soient réduits à faire payer les auteurs (sic). Evidemment, ces derniers vont être difficiles à débusquer (notamment votre serviteur). Il faudrait en informer Monsieur le Président du Sénat – pardon : Monsieur le Maire. Pour le renom, quoi.


Commentaires

Combien l'auteur doit-il payer ?
Commentaire n°1 posté par Pascale le 10/09/2011 à 21h41
Je mentirais : je suis incapable de me rappeler un chiffre, surtout quand il s'agit d'argent. En tout cas plus que les droits d'auteur des six ou sept titres que l'auteur sera heureux de parvenir à vendre si la lune est favorable. Mais bien plus que l'argent, c'est le principe qui est terriblement choquant.
Réponse de PhA le 11/09/2011 à 13h00
et c'est sans compter le prix du billet de train depuis la gare Montparnasse !
Commentaire n°2 posté par L'employée aux écritures le 11/09/2011 à 14h37
Evidemment. A côté de ça, la petite commune des Essarts-le-Roi, à deux pas de Rambouillet, a son propre salon, affrète un car pour les auteurs parisiens, leur offre le repas... Enfin, tout ça ne nous empêchera pas de nous retrouver samedi prochain pour faire la Fête !
Réponse de PhA le 11/09/2011 à 15h23
Cette photo est admirable.
Commentaire n°3 posté par Thaddée le 11/09/2011 à 15h14
Je l'ai chourée. Ici. (Faut pas croire ce qu'on dit, en réalité je suis une crapule.)
Réponse de PhA le 11/09/2011 à 15h30
La vie de château n'est pas pour tout le monde, même si la vigne vierge se laisse dorer au soleil sur la photo.
Il est vrai que le maire de Rambouillet, élu depuis 1983, et président du Sénat, élu depuis 1986, adore le cumul des mandats et n'a pas de temps à perdre avec des manifestations soi-disant culturelles.
Sa devise : "Larcher tout !"
Commentaire n°4 posté par Dominique Hasselmann le 11/09/2011 à 16h37
Faire en sorte que les manifestations soi-disant culturelles soient contraintes à demeurer soi-disant culturelles est un bon moyen de justifier qu'on n'ait pas de temps à perdre avec elles (mais je suis mauvaise langue : il l'honorera probablement d'une visite).
Plus sérieusement et sans perfidie cette fois, il est bon parfois d'informer la municipalité, qui après tout n'est obligée de le savoir - quoique - qu'on ne fait pas payer les invités.
Réponse de PhA le 11/09/2011 à 18h44
 

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