Allez, quelques exemples de contraintes d’écriture :
La traduction.
Tu dois écrire un texte mais attention : il doit avoir la même signification qu’un autre texte déjà écrit dans une autre langue que la tienne.
L’écriture d’un récit.
Tu dois écrire une série d’événements successifs dont la suite fait sens.
L’écriture d’une phrase.
Tu dois écrire en tenant compte des relations syntaxiques qu’entretiennent les mots entre eux. Par exemple, si tu écris « je », il doit y avoir non loin un verbe conjugué à la première personne du singulier. Chaque mot contraint le suivant, de même que chaque phrase contraint la suivante.
Les exemples de contraintes en écriture sont si nombreux qu’il serait fastidieux de tenter d’en faire une liste exhaustive. On finit par n’y plus penser, comme à ces autres contraintes, moins littéraires mais en réalité du même ordre, qui nous font respirer, qui nous font manger, qui nous font chier.
On peut aussi décider de choisir, voire d’inventer ses propres contraintes. Par exemple, choisir la voie des airs quand la nature a oublié de nous donner des ailes. Ou bien faire en sorte que des mots, proférés pour le plaisir ou la réflexion, fassent encore plaisir ou réfléchir quelqu’un après notre mort.
En écriture aussi on peut décider de choisir, voire d’inventer ses propres contraintes (par exemple raconter tout un roman à la personne zéro, ou bien concevoir un récit de micro-fictions à partir de parties de jeux vidéo plus ou moins buggées…). Choisir ses propres contraintes est une forme de liberté. Peut-être même la première.
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