Voilà un livre dont je n’ai pas écrit le texte (il est d’Antoine Volodine), ni peint les aquarelles (elles sont de Marc-Giai Miniet), dont je n’ai eu connaissance qu’alors qu’il était déjà réalisé, et dont pourtant je suis fier presque comme si j’en étais l’auteur.
Il y a quelques années, un peu plus de treize pour être précis, je découvrais, fasciné, le travail d’emboîteur de Marc Giai-Miniet (cliquez pour être fasciné à votre tour). Nous avons eu l’occasion de faire connaissance et, comme il l’indique en préambule, je lui ai recommandé la lecture de l’œuvre d’Antoine Volodine, avec laquelle celle de Marc Giai-Miniet présente des affinités très fortes. Des années plus tard, j’ai eu la bonne surprise de voir, lors d’une exposition Giai-Miniet à la galerie Rauchfeld, ceci (cliquez donc pour comprendre à quel point j’étais radieux).
Entre temps, Marc avait lancé une petite structure éditoriale, les éditions du Nain qui tousse, pour laquelle j’ai eu le plaisir de commettre ceci ; jolie coïncidence : c’était juste au moment où Volodine recevait le Prix Médicis.
Or voici que Marc Giai-Miniet, après la lecture de Frères sorcières (j’ai écrit ici même quelques mots maladroits à propos de ce livre), a éprouvé le besoin de réaliser une série d’aquarelles en écho à 49 des 343 « vociférations » qui constituent la clé de voûte de ces « entrevoûtes ».
Le livre vient de paraître hors commerce aux éditions du Nain qui tousse et c’est beau !
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